enfant se réveille la ,nuit, l'enfer pour les parents, les insomnies difficile infantiles
Mon enfant se réveille la nuit, et c’est un peu l’enfer. Oui, tout à fait je vois le tableau et c’est pas facile.
Étant Psy, j’en ai vu passer un paquet à mon cabinet, des parents complètement éclatés avec les poches sous les yeux, grosses comme des abricots.
Si les réveils nocturnes sont monnaies courantes chez les enfants et dans leur développement.
Notons toutefois que pour définir si cela est un trouble, nous devons prendre en compte le nombre de réveils par nuit et du nombre de nuits où il y a en a, par exemple sur une semaine.
Et oui, parfois il n’y a des réveils que les veilles d’école, et le weekend roulez jeunesse dans les bras de Morphée ! Oui, ils peuvent nous rendre fous, maboules et nous épuiser au plus au plus haut point. Mais on les aime tellement qu’on oublierai presque de leur crier dessus à 4h du mat’.
Bon, je vais vous décevoir, mais la solution magique n’existe pas. Ceci dit, restez par ici, car j’ai une bonne nouvelle.
Mon enfant se réveille toutes les nuits !
Celle qui marche est une combinaison de plusieurs de petits facteurs qui s’additionnent pour amener votre enfant à retrouver un sommeil réparateur, tout en étant seul dans son lit.
Et vous dans le vôtre, avec Madame ou Monsieur.
Vous avez le droit de dormir seul(e) aussi, si vous êtes bien comme cela, ou avec un chat, un chien ou une loutre. Du moment que tout le monde dort bien, je suis heureux pour vous et je peux passer à quelqu’un d’autre.
Notez d’ailleurs que si vous dormez bien avec votre enfant, je n’ai rien contre le Co-dodo, mais dans ce cas vous ne seriez pas là à me lire.
Pour info, le co-dodo est pratiqué dans bon nombre de cultures et ces enfants se développent bien, même lorsqu’ils seront plus grands ou adultes. Et il ne seront absolument pas pétés du bulbes, donc dites à certains « spécialistes » de se détendre légèrement sur le sujet afin de ne pas créer de la culpabilisation et de la honte pour rien chez certains parents, merci.
Bon, aller, au travail !
La solution, Papa-Psy !
Lorsque votre enfant se réveille en pleine nuit, il est naturel de vouloir l’aider à se rendormir rapidement. Oui, c’est mieux que d’aller se faire 12km de rage en footing en le laissant pleurer, évidemment.
Et pour ce faire, il est important d’adopter une approche douce et apaisante, vous vous en doutez. Les cris et l’énervement la nuit, ce n’est pas le top pour aider notre petit Jean-Daniel à se rendormir dans un milieu sécurisant.
Si vous êtes dans le cas ou votre enfant se réveille et vous appelle dans la nuit sans sortir de son lit, rassurez-le doucement directement auprès de lui.
Oui, il va falloir se lever, et pas encore une fois, beugler de votre lit conjugal qu’il/elle doit dormir sinon demain pas de Foot ou de Danse avec les potes. Ça ne marchera pas, et augmentera son sentiment d’insécurité, dont il n’a pas besoin pour pouvoir s’endormir sereinement le soir, et tenir dans le sommeil toute la nuit.
L’objectif est de tenir bon. Il/elle ne doit pas penser que c’est une situation de négociation, sous peine de voir s’installer une situation plus complexe encore.
Mais tout cela, avec calme, simplicité, fermeté et volume au plus bas. En plus vous avez peut-être d’autres enfants qu’il ne faut pas réveiller.
Parlez lentement, bas, et faites des phrases courtes. Ne partez pas dans une explication de l’intérêt du sommeil à 2h17 de la nuit, avec un enfant de 4 ans !
Vous devez avoir des mots simples, rassurants, qui vont l’aider à comprendre que l’on dort dans son lit et pas ailleurs. Et que l’on dort, point barre. Même si cela doit vous coûter du temps (et de la fatigue), surtout ne cédez pas !
Encore une fois, on ne s’énerve pas. Et là je sais ce que vous dites : « il est marrant ce Psy, mais il croit cela facile quand on est crevé ? »
Non, je ne crois pas cela facile, mais je suis aussi Papa, et j’ai eu à gérer ce problème tout seul avec mon enfant. Donc je me suis appliqué ces mêmes techniques, comme à mes patients pour qui cela à toujours fonctionné. Oui, bon ok, je n’ai pas 100 % de réussite dans pratique, mais il y a également d’autres facteurs qui peuvent l’expliquer : les méthodes ne marchent pas avec tout le monde, l’implication des parents est primordiale, la régularité des RDVs l’est tout autant, etc.
Mais bientôt, vous pourrez avoir accès à mon programme regroupant toutes mes techniques en vidéo, donc vous pourrez attester que globalement, cela marche même carrement super bien. Sinon je ne serais pas complet sur des mois, mais bref ça c’est ma sauce et je gère comme je peux pour écrire mes articles la nuit.
En attendant la sortie de mon programme vidéo et être tenu(e) informé(e), vous pouvez aller voir ICI pour recevoir plein d’autres conseils gratuits trop choupi pour bien dormir-enfin-merci-mon-dieu (notez que vous pouvez remercier qui vous voulez, mais pas moi sous cette appellation, merci).
Toi c’est certain, ton Jean-Daniel s’est encore réveillé cette nuit.
Mon enfant vient dans ma chambre la nuit !
Si vous êtes dans le cas où vous enfant se réveille et vient dans votre chambre, alors c’est à peu près la même chose sauf qu’avant tout cela, on repartira avec il/elle jusqu’à sa chambre, et là, nous commencerons le processus d’endormissement à nouveau.
Et oui, vous allez surement faire ça plusieurs fois de suite pendant une nuit, et certainement sur plusieurs nuits d’affilées avant d’obtenir des résultats.
Cet aspect – être constant et ferme dans sa réponse à l’enfant – est fondamental et c’est l’un des axes majeurs de mon programme en ligne. Vous y trouverez chacun des cas de figures qui peuvent exister (enfant qui dort dans votre lit, qui ne peut dormir dans sa chambre seul, etc.), et la solution qui réussit le mieux à chaque fois que nous la mettons en place avec des parents à mon cabinet.
La conclusion, Papa-Psy !
Vous le savez, et voir un enfant se réveiller est normal. Leurs réveils nocturnes font partie du processus de sommeil et peut, et réussira à apprendre qu’il peut se rendormir seul.
Mais cela prends du temps de devenir grand !
En agissant calmement, vous contribuez à réduire l’anxiété nocturne et à renforcer son sentiment de sécurité.
Je vous encourage à persévérer et à rester patient(e), ou à lire mon autre article sur le sujet, bien plus drôle que celui-ci, mais avec des conseils encore plus concrets.
N’oubliez pas, vous faites déjà un excellent travail en tant que parents, alors pas de culpabilisation inutile ! Prenez soin de vous et de vos blonds !
« Encore un titre racoleur…tout ça pour nous parler des phobies d’impulsion, c’est vraiment un vendu ce Papa-Psy. »
Et bien, pas tout à fait, car comme vous le verrez dans cet article, le titre de celui-ci est on ne peut plus vrai, au mot et à la lettre près quand on parle de phobie d’impulsion. Bien qu’être vrai à la lettre près n’ait pas tellement de sens en soi.
Préparez-vous à avoir peur, nous entrons dans l’effroi indicible mais improbable des phobies d’impulsions.
Note : Penser à tuer ses enfants.
Il est 5h45 et honnêtement, si mon fils se réveille, alors que je suis constamment à la recherche de moments et de temps pour mes projets comme ce blog, et bien « oui, là, je le tue ».
Oui direct, sans sommation, sans Bibi. Peut-être juste un câlin pour dire au revoir mais c’est tout.
Vous l’aurez compris, j’introduis avec cet exemple ce que nous avons tous : des pensées, un monologue intérieur, des cognitions (qu’elles soient imagées ou verbales) et plein d’autres trucs bien compliqués mais sympa à découvrir.
Bref, vous vous parlez à vous même très souvent et ça ne fait pas de vous des gens bizarres ou atteints d’un trouble de la personnalité. Je le dit car on me pose parfois, pardon hyper-mega souvent la question en séance à mon cabinet.
Alors non, vous n’êtes pas fous, tant que votre monologue intérieur ne dérive pas sur d’autres sujets, ou qu’il ne prend pas une autre forme.
INFORMATION MÉGA IMPORTANTE : MA MÉTHODE DE THÉRAPIE ENTIÈREMENT AUTONOME EST ENFIN DISPONIBLE ! Oui, je suis content.
Surtout pour toi car tu vas aller mieux très vite. Après presque un an de travail et de café, et des années de pratique auprès de mes patients atteints de phobies d'impulsions, j'ai enfin terminé la méthode dont je rêvais, et qui est accessible entièrement en ligne car je suis une grosse feignasse mais en vrai c'est parce que j'ai trop de monde et que je peux plus recevoir tout le monde.
Ouch, trop longue cette phrase.
Bref si tu veux en savoir plus sur ma thérapie en ligne, je t'ai préparé une super petite vidéo de présentation et tu vas rencontrer mon visage, attention c'est particulier : "EN FINIR AVEC LES PHOBIES D'IMPULSION"
Et si vous avez des questions à propos de ma méthode, je vous invite sur ma page Facebook ou Instagram pour voir mes posts bizarres et/ou discuter avec moi (ou écrivez-moi, j'arrive presque encore à répondre à tout le monde).
Un anxiolytique, please !
Alors avec la fin du paragraphe précédent, je pense que j’ai fait monter de 145 points le stress de certains lecteurs.
Restez ici, vous n’êtes pas encore perdus, puisque justement, vous êtes là. Et être sur ce blog, cela fait toute la différence, vous verrez plus bas.
« C’est plutôt lui le fou, ce Papa-Psy ».
Parfois je me le demande, et mes amis me le rappellent constamment. Merci à vous. Mais en réalité, nos pensées ne font pas de nous des fous, ce serait si simple.
Commençons déjà par définir les phobies d’impulsions (sans regarder Wikipedia, merci).
Une phobie d’impulsion est une pensée intrusive, qui s’impose à vous, et que vous ne pouvez maîtrisez dans son apparition.
Vous faites à manger, pouf, elle apparaît.
En conduisant vers l’école, et pouf, elle vient vous dire coucou.
Petite balade en famille, et pouf, elle pointe son nez de c*n%a$se.
Oui parfois on les nomme « c*n%a$ses »‹ car les personnes souffrant de phobies d’impulsion n’aiment pas leur pensées. Ils les détestent même.
Pourquoi ? Car tout est dans leur contenu : violent, inapproprié, antisocial.
Détestez vos pensées !
Alors à vrai dire, ce n’est pas le meilleur intertitre de ma vie. Mais le temps passe et tout me rapproche du réveil de mon fils, donc je dois activer.
C’est par contre le meilleur moment pour dévoiler leur contenu, que vous connaissez probablement déjà. Oui car nous en avons quasiment toutes et tous déjà fait l’expérience.
Cette pensée étrange m’assaille – comme les guerriers – puis on se dit à nous-mêmes « mais qu’est-ce que tu dis, n’importe quoi ! ».
Et dans ce cas précis, tout est fonctionnel, nous acceptons une pensée inacceptable et passons à autre chose, conscient que notre esprit peut aborder des sujets divers, sans raisons ni volonté réelle de passer à l’acte.
Hélas n’est pas le cas des personnes anxieuses et touchées par les phobies d’impulsion. Aller, voici un Pot-pourri – très pourri même – de quelques pensées intrusives.
Florilège de bugs cognitifs
1. La violence
je suis à table, et je vois un couteau : « tiens, et si d’un coup j’avais envie de me mettre à poignarder mon père ? »
Marche aussi avec :
les enfants, les animaux, grâce à divers instruments de cuisine ou contondants.
N’est pas considéré comme pensée intrusive :
Avec le stylo de votre supérieur, après le millième refus d’augmentation pourtant méritée ;
Sur votre belle-mère, après avoir atteint son record de la millionième critique au repas de Noël ;
Sur un enfant après un réveil à 5h, 3h de hurlement sur la route, et du vomi de partout dans l’habitacle, et votre poste radio qui ne marche plus ;
Ça vous tente ?
2. La perte de contrôle
je suis en train de changer mon enfant : « tiens, et si je perdais le contrôle et que je faisais tomber mon enfant ? »
Sur la route : « tiens, et si je me payait un vélocipède en collants avec mon pare-choc ? »
Marche aussi avec :
le tir d’enfant par la fenêtre, dans le four et toutes les fourberies en voiture.
N’est pas considéré comme pensée intrusive :
sur votre conjoint quand il rentre sans avoir pensé à la moindre course ;
sur votre chien quand votre conjoint à oublié de le sortir ;
Tout ce qui touche à votre conjoint après quelques années de vie commune ;
Christine dans le Queen
3. La sexualité
je garde un enfant : « Et si j’étais Pédophile et que je m’en prenais à cet enfant ? »
Je regarde une personne du même sexe : « et si j’étais Homosexuel ? Et s’il/elle s’en aperçoit ? »
Marche aussi avec :
Et bien avec tout en fait. Du moment qu’il y a des questions d’orientation sexuelles, interdites ou non.
Coucou, tu viens plus aux soirées ?
Fonctionnement du trouble
Les personnes souffrant de phobie d’impulsion refusent ce type de pensées. Ces pensées leur font peur et génèrent un stress intense, et une souffrance au moins aussi importante. Alors on peut rigoler, mais y’a des limites.
Jolie fourberie sans supplément de ce trouble, ces personnes se mettent à avoir peur d’y penser avant même que la pensée ne soit réellement la.
Palme d’or à ce cercle vicieux que nous pouvons résumer ainsi :
APPARITION de la pensée intrusive —> c’est une pensée OBJECTIVEMENT INTERDITE par les normes sociales ou personnelles —> déclenchement NORMAL de la réponse anxieuse —> ASSOCIATION entre la Pensée intrusive ET le Stress —> RENFORCEMENT du cercle vicieux.
Ensuite, après quelques tours de manège, nous observons grâce à l’association (ou apprentissage) :
Apparition de la pensée intrusive = Stress —> Anticipation anxieuse = Stress AVANT apparition de la pensée intrusive —> DÉCLENCHEMENT de la pensée intrusive —> retour au départ = vous êtes faits comme des rats.
Pour faire encore plus simple, vous pensez à des choses que vous refusez, soit parce que dans votre système de valeurs personnelles, cet acte est délibérément délictueux, grave, ou contraire aux normes sociales. Ensuite, une autre partie de votre cerveau, lui-même bien foutu (quasiment la plupart du temps), vous dit : « hey, ça va pas de penser ça ? ». Cette partie se charge alors d’activer le stress pour vous prévenir de ce qu’il considère comme un danger, puisque vous n’êtes pas d’accord avec cette pensée. Et là ça devient désagréable, forcément.
D’autre part, une autre partie de votre cervelle contrôle la mise ou non en action, et les décisions : le cortex pré-frontal. Et lui clairement, à part si vous avez pris un gros coup de pelle ou un Bus dans le front il y a deux jours, lui il vous empêchera de commettre le pire. Il régule clairement ce que vous pouvez faire ou non, selon votre système personnel de valeurs et de normes apprises.
En d’autres termes, il vous empêche de faire ce que vous ne voulez pas faire. Clairement pas con.
Le Cortex Pré-Frontal vu par Nicolas
Pour les nuls
Pour faire une métaphore, vous pourriez penser que vous êtes capable de retenir votre respiration et mourir, mais vous ne pourrez jamais le faire jusqu’au bout.
C’est pas une raison pour essayer, j’avoue avoir peur des jurisprudences Psychologiques.
Bref, ce cortex pré-frontal est un peu votre contrôleur central.
Et si vous ne deviez retenir qu’une phrase de cet article ce serait : « Bordel, mais si vous avez PEUR de faire ÇA, c’est justement que vous n’êtes pas fou. »
Réfléchissons autrement pour comprendre : celui qui plante un couteau dans l’abdomen d’un congénère à clairement un problème d’empathie, de normes sociales, de distinction entre le bien et le mal, du respect de la cuisine, de la viande et j’en passe.
Et il n’a pas peur de ses actes, puisqu’il n’a pas de contrôle pré-frontal (entre autres dysfonctionnements). Et à vrai dire selon les pathologies, cela leur procure également une excitation et du plaisir.
Donc tant que vous ne ressentez aucun plaisir à regarder un enfant en ayant des pensées sexuelles, tant que l’image mentale d’un couteau s’enfonçant dans un corps vous fait peur, alors tout va bien : vous êtes bien dans votre peau.
Alors en fait, non vous ne l’êtes pas, et clairement vous devez vous faire aider.
Souffrance gratuite
Les phobies d’impulsion génèrent une souffrance importante, accompagné d’une honte qui conduit les individus à cacher, garder pour eux/elles ce type de pensées.
Ils/Elles sont également très malins en terme d’évitement anxieux : en prenant soin de n’être jamais au contact des stimuli déclencheurs de leur phobie d’impulsion, ils/elles croient se mettre à l’abri de leurs actes incontrôlés.
En découle des situations plus ou moins cocasses, comme éviter les écoles, les neveux et nièces, ne plus prendre sa voiture pour ne blesser personne, ou jeter tous ses couteaux.
En général il est établi un plan détaillé des pensées intrusives et leurs conditions d’apparition.
Et conjointement à de la restructuration cognitive et de l’exposition graduelle, les patients voient leurs pensées intrusives diminuer, et la charge anxieuse avec.
Restructuration Cognitive
La restructuration cognitive permet de décortiquer objectivement une pensée, afin de la rationnaliser, et donc d’affaiblir son caractère possible ou probable, qui est responsable du stress.
En gros on t’amène à voir que ta pensée est complètement bidon, que tu vas pas basculer pédophile du jour au lendemain alors que tu as été moniteur de colonie pendant 23 ans. Et donc, mener une action coup-de-baton sur tes phobies d’impulsion.
Personnellement après 23 ans en colonie, je m’inquiéterai plutôt d’un syndrome dépressif, mais c’est un autre sujet, débrouille toi avec Doctissimo.
Ou envoie moi un message privé, j’ai un code de déontologie malgré mon humour discutable.
Exposition Graduelle
Une de mes techniques préférées.
Un vrai truc de Scapin : On accompagne les gens à aller au devant de leurs peurs, ou à faire ce qu’ils craignent de faire. Tu parles d’un métier de sadique.
Non ne partez pas, en fait c’est super Gaby. Oui, l’ours malin, vous connaissez la chanson.
Accompagner les patients à s’exposer à leurs peurs renforce positivement l’organisme face à la réponse anxieuse. Puisque le patient ne succombe jamais à la tentation, la réponse anxieuse perd de sa réalité, et s’éteint progressivement.
Oui, pas de passage à l’acte : pensez au contrôleur central situé dans votre boite crânienne. Et une peur non valide, car elle n’arrive pas dans la réalité, l’organisme il comprend. Et s’adapte.
Alors malgré tout, quand on est Psy et que l’on se lance dans l’exposition graduelle, cela demande d’être certain de son diagnostic. On n’ira pas se lancer dans une exposition aux côtés d’un patient que l’on a vu que deux fois avec un couteau digne de Rambo ou de Prédator.
Ou alors vous êtes joueur, mais vous ferez moins carrière dans le milieu Psychologique que dans les faits divers.
Ça c’est pour la blague, mais dans la réalité, vous pouvez être sur à 99,9999 % (précision Papa-Psyesque) que votre patient, venant de son plein gré à votre cabinet, est sujet à des phobies d’impulsion. Il vient volontairement en séance avec sa peur d’être ce qu’il croit être. Définitivement pas ma meilleure phrase de vulgarisation, je dois l »avouer. Mais quand le patient consulte car il/elle a peur de ses propres pensées, ça nous aiguille déjà vers le problème.
Et donc la solution. Pffiou, l’art de la réthorique le mec.
INFORMATION MÉGA IMPORTANTE : MA MÉTHODE DE THÉRAPIE ENTIÈREMENT AUTONOME EST ENFIN DISPONIBLE ! Oui, je suis content.
Surtout pour toi car tu vas aller mieux très vite. Après presque un an de travail et de café, et des années de pratique auprès de mes patients atteints de phobies d'impulsions, j'ai enfin terminé la méthode dont je rêvais, et qui est accessible entièrement en ligne car je suis une grosse feignasse mais en vrai c'est parce que j'ai trop de monde et que je peux plus recevoir tout le monde.
Ouch, trop longue cette phrase.
Bref si tu veux en savoir plus sur ma thérapie en ligne, je t'ai préparé une super petite vidéo de présentation et tu vas rencontrer mon visage, attention c'est particulier : "EN FINIR AVEC LES PHOBIES D'IMPULSION"
Et si vous avez des questions à propos de ma méthode, je vous invite sur ma page Facebook ou Instagram pour voir mes posts bizarres et/ou discuter avec moi (ou écrivez-moi, j'arrive presque encore à répondre à tout le monde).
La conclusion, Papa-Psy !
Avoir des pensées folles ne fait pas de vous des fous ou des folles.
Vous n’avez besoin que de peu d’alcool pour l’être dans le sens commun. Mais dans le sens pathologique, il y aurait bien d’autres indices et symptômes que vous auriez vous, ou votre entourage, remarqué.
Si vous êtes sujet à des phobies d’impulsion, j’espère sincèrement que ce petit article vous aura rassuré. Mais cela ne règle que rarement le problème, alors prenez conseil et/ou rendez-vous chez un spécialiste de la question.
Si cela peut aider, le célèbre et formidable Christophe André propose un ouvrage passionnant et facile à lire comme toujours : « Psychologie de la peur : Craintes, angoisses et phobies », disponible partout et sur Amazon, forcément (lien même pas sponsorisé alors vas-y clique)
Aller, un petit exercice piège pour finir :
« Si j’ai peur de moi quand j’ai des idées suicidaires, comment dois-je m’exposer ? »
Bien évidement, ne testez rien dans la réalité. Vos réponses en commentaires, vous avez 2 heures ! sinon, vous pouvez lire d’autres articles consacré sur le sujet :
Vous dormez avec votre enfant, ou votre enfant veut dormir avec vous ? Ou bien, sous une forme atténuée, vous êtes contrainte de rester avec lui le temps de son endormissement, priant Morphée à votre départ, qu’il/elle ne se réveille pas, au moindre craquement de parquet ?
Les problèmes et troubles du sommeil de nos enfants prennent malheureusement différentes formes, et ce ne sont là que quelques situation parmi tant d’autres.
Vous connaissez la chanson… « maman, j’arrive pas à dormir » et voici que votre chère tête blonde s’immisce dans votre lit, pour le plus grand plaisir de votre conjoint et vous-même, si bien endormis.
Votre belle-mère vous avait pourtant prévenu : « si tu lui donnes « ça », il te prendra « ça », montrant un bout d’avant-bras dévoré progressivement par la symbolique d’un enfant devenu insomniaque et multipliant les allers et venues dans votre chambre.
Malgré vos nombreuses tentatives de rapatriement vers sa chambre, vos tentatives de réassurance pour l’endormir dans son lit, vous constatez avec une fatigue inversement proportionnelle que vos efforts restent vain : votre enfant VEUT dormir avec vous. Comme dit plus haut, les troubles du sommeil chez les enfants peuvent s’organiser – oui, en plus ils sont organisés ! – de différentes manières.
Je dirais même qu’il peuvent se manifester sous une infinité de configurations, qui nécessitent d’être analysées finement, pour trouver la solution adéquate.
C’est en général ce que l’on fait lors d’une consultation avec un Psychologue. À mon cabinet, nous créons ensemble le programme adapté pour réajuster le sommeil de votre enfant. Il ne faut pas s »attendre au Brainstorming d »une multinationale, mais parfois cela arrange un monde entier : la sphère familiale.
L’Analyse du Sommeil par nos amis Technocrates
Quelques solutions pour vous, sans consultation chez votre Psychologue
Il est possible – et c’est ici mon objectif – de vous donner quelques clés pour développer vous-même ce programme, et arriver ainsi à aider votre enfant à retrouver un sommeil pleinement investi, ce Saint Graal de la nuit complète retrouvée.
Imaginez-vous, terminant votre série ou votre film préféré, vous dirigeant vers votre lit sans cette ce petit monologue intérieur : « faites qu’il fasse une nuit complète ! »
Pensez à vous, vous réveillant au petit matin, vous demandant si vous vous êtes levé cette nuit… Un doux bonheur de repos retrouvé, d’humeur égale pour la journée, et le retour d’une fierté bien méritée, pour vous…mais aussi pour votre enfant qui aura surmonté une de ses premières difficultés !
Vous avez essayé ?
Bien sur, vous allez me dire « mais on a déjà tout essayé ! » J’entends régulièrement les parents me dire cela. Et ils ont raison !
Souvent, ils ont même testé la bonne solution, sans le savoir. Une des erreurs fondamentale dans la gestion du problème est la rigueur. Et après trois ou cinq réveils par nuit, on conçoit aisément la difficulté à rester rigoureux dans un programme.
La fatigue soulevée et parfois les conflits dans le couple, consécutif à ce problème de sommeil, ont vite fait de venir à bout de la plus grande motivation.
C’est pourquoi suivre un programme est une solution qui marche. C’est un guide, un accompagnant qui vous permettra simplement d’appliquer des préceptes simples afin de retrouver le sommeil, vous, votre enfant, et votre conjoint.
Parmi les solutions que les parents essaient souvent, nous trouvons par exemple :
Solution #1 : l’Autorité Parentale
La sentence est tombée : Papa est celui qui crie le plus fort.
L’autorité : « il ne manquerait plus qu’il décide lui-même des règles maintenant ! File dans ta chambre, et je ne veux pas te voir cette nuit, tout ce que tu fais c’est un caprice ! »
Une réaction qui pourrait marcher mais qui comporte tout de même de petits risques : Il faut considérer qu’un enfant qui cherche à vous rejoindre pendant la nuit, ou ne trouvant pas le sommeil, exprime quelque chose.
Non, son cerveau ne lui dit pas, pendant la nuit : « tiens, réveille toi, c’est l’heure de faire une blague à tes parents ». C’est pourtant si drôle, le visage de maman ou la voix de Papa au réveil, n’est-ce pas ?
Les origines du trouble du sommeil peuvent provenir d’une anxiété de séparation, elle-même complexe dans sa structuration, ou bien d’une phobie simple (ex. : la peur du noir, d’un monstre, etc.). Donc il convient de ne pas y répondre d’une seule manière, et la manière autoritaire ne conduirait l’enfant qu’a comprendre qu’il ne peut exprimer ses émotions, états d’âmes ou tout simplement ses difficultés.
Tout n’est pas caprice. Ces caprices qui peuvent êtres vrais au coucher le sont beaucoup moins pendant la nuit en elle-même. Je préfère parler de besoin, ou quand sa forme s’intensifie, je parle de difficulté, puis de trouble.
Caprice —> Besoin —> Difficulté —> Trouble (anxieux par exemple)
Petite pause au milieu de cet article pour vous proposer mes 12 conseils gratuits, en vous inscrivant à ma Newsletter ! C’est juste en dessous, et oui, c’est gratuit, il y a encore des choses qui ne coûtent rien dans ce monde. De rien.
La Carotte : « Si tu dors seul cette nuit, alors tu aura ton Avengers/Poupon » (toutes mes excuses pour ce stéréotype cinglant).
Cette solution est certes efficace si vous souhaitez établir un rapport entre l’effort fourni et une récompense matérielle. Très en phase avec notre société actuelle, basée sur une consommation à outrance, où nous consommons souvent pour « nous faire plaisir », « nous récompenser » de nos journées, de nos efforts.
Cette solution à surtout pour effet de renforcer le circuit de la récompense du cerveau de votre enfant. Ce circuit, ou plutôt cette structure interne située dans notre cerveau, se complait à devenir rapidement addict (i.e. dépendante) à ce genre de récompense. Si vous voulez que votre enfant associe un joli cadeau à ses réveils nocturnes, et donc qu’il vous fasse payer (dans les deux sens du terme) votre technique parentale, foncez !
Mais pensez à votre carte de fidélité chez JouetClub tout de même, on ne sait jamais.
Plus sérieusement, et j’y reviendrai dans d’autres articles, chercher à installer un comportement dit « sain » chez votre enfant, ou lui inculquer, l’éduquer sur de bonnes pratiques en lui offrant un cadeau ne constitue en rien une solution sur le long terme.
Les Risques
La Récompense selon les Neuroscientifiques
En effet, je parle de « risque ». Puisqu’ici, si vous associez un cadeau à un « bon » comportement vous augmentez les chances que votre enfant associe l’effort, ou passer par-dessus une de ses difficultés à une récompense dites « externe ». En d’autres termes, votre enfant ne renforcera pas son estime de lui-même par son effort à dépasser un comportement problématique pour lui. Il le dépassera en intégrant la récompense comme une compensation à l’effort fourni. C’est valable si l’on considère qu’un comportement physiologiquement normal, ici le fait de dormir, nécessite un effort pour y parvenir.
Oui, dormir est une conduite physiologique normale, innée, dont nous avons tous besoin pour grandir, et vivre. Par extension, nous ne recevons pas de récompense si nous respirons bien !
Pourquoi alors récompenser un repas pris en entier ou une nuit passée dans son lit ? Je vois déjà certains parents s’offusquer de ces propos et quitter l’article sur le champ, aspirant à une Psychologie Positive qui fait fureur il faut l’admettre de par sa simplicité d’utilisation, sa logique et son efficacité.
Non, ne partez pas. Je ne dit pas que la récompense est mauvaise. Mais elle l’est dans ce cas précis, où vous associez un bien matériel à un comportement qui se devrait d’être normalement – dans le sens de la norme – bien investi. Bien sur, faire un cadeau à son enfant est un plaisir extraordinaire, dont je suis pour tout avouer, également coupable !
Je reviendrai dans un autre article sur ce concept dans « Non, l’éducation et l’amour ne se diluent pas avec le matériel ou le financier ».
Solution #3 : La cohabitation
Définitivement la moins bonne idée sur le long terme.
À court terme, vous serez par contre des parents comblés, ravis de pouvoir enfin retrouver le bonheur et la concrétude d’une nuit complète. Encore faut-il apprécier dormir dans un lit en 140 par 80 centimètres. Mais je ne suis plus dupe sur la folle créativité des parents, capables de s’adapter en toute circonstances, terrains et climat. Que ce soit mettre un matelas au sol, dormir en position foetale pendant 2 ans, ou bien sur un hamac (véridique !). Plus rien ne m’étonne dans la capacité de l’humain à s’adapter à son enfant.
« Tout ça n’est qu’Amour ! » Oui, en effet Madame, mais vous irez dire ça à votre thérapeute ou à votre meilleure amie lorsque votre conjoint aura quitté le domicile, ou que vous sentirez les premiers symptômes d’un épisode dépressif, désespérée de ne pouvoir réintégrer votre lit.
Bien sur, faire de l’humour sur des scénarios catastrophistes comme nous aimons à les appeler, n’est pas forcément l’angle humoristique le plus pertinent, mais ils existent : j’en vois régulièrement à mon cabinet. Et ils existent bel et bien, d’où l’intérêt de cet article : vous éviter les pires complications dans votre vie de parent.
Les Risques
La Cohabitation selon les Ecologistes
Les problèmes inhérents à cette méthode ne sont finalement pas nombreux. Comme dit précédemment, vous risquez surtout :
de ne pas trouver le sommeil réparateur dont vous avez besoin, dormant dans un lit inadapté en terme de taille ;
Diminuer le temps libre dont vous disposez pour vous. Vous savez, ce temps personnel dont nous rêvons tous pour lire, papoter avec un(e) ami(e), faire ce petit bricolage que nous remettons toujours à plus tard, etc.
Augmenter la probabilité d’apparition de troubles anxieux(peur du noir, d’être séparé, etc), ou bien de les renforcer ;
Voir des tensions apparaître dans le couple, par désaccord sur les méthodes employées ;
Perdre du temps d’intimité avec votre conjoint(e), intimité souvent mise à mal avec l’arrivée d’un enfant ;
Plus « grave », vous ne réglerez que rarement le problème en faisant de la sorte.
Pourquoi ? Car on ne pourrait apprendre à son enfant à dormir tout seul si l’on dort avec lui, ou en acceptant qu’il dorme avec nous. Bien entendu ces cas de figures ne s’appliquent pas lorsque votre enfant est malade, ou qu’il vient finir la nuit dans votre lit pour les 10 minutes de petit sommeil avant que le réveil ne sonne, etc. Nous ne nous attarderons d’ailleurs pas dans cet article sur les différents facteurs originels de ce trouble de Morphée. Lors de mes consultations, je me consacre plus à trouver le « comment ». C’est à dire résoudre le problème…bien davantage que chercher le « pourquoi » de ce dernier.
Alors, que faire ?
Tout d’abord, je rappèlerai que cet article ne remplacera jamais une consultation classique chez un professionnel.
Mon seul objectif est toutefois de vous aider à tenter de résoudre le problème seul(s). Juste en appliquant une méthode simple qui fait ses preuves en consultation.
Néanmoins, il est largement possible que les quelques conseils qui suivent ne suffisent pas à résoudre le problème. Dans ce cas, la prise d’un rendez-vous est une solution plus convenable.
Maintenant que le « disclaimer » est posé, laissez moi vous aider à poser certaines bases d’une analyse de la situation. Vous devez tout d’abord déterminer si le problème est endogène ou exogène.
Expliquons ce qui se cache derrière ces mots barbares mais pourtant simples. Le problème d’endormissement de mon enfant provient t’il d’une situation extérieure à lui/elle, ou est-elle intrinsèque à ce/cette dernier(e) ?
Pour ce faire, analysons ensemble la situation.
1. Environnement de l’endormissement ?
On oublie parfois ces quelques conseils d’archi-bon-sens du quotidien nocturne :
Température de la pièce ? Ni trop chaude, ni trop froide, il est conseillé de laisser la température de la chambre d’un enfant entre 16° et 20°, idéalement 18° ;
L’air ne doit être ni trop sec ni trop humide. Vous pouvez utiliser un humidificateur d’air pour améliorer la qualité d’air inhalé par votre enfant. Ou alors…tout simplement avec l’ancienne « recette » : déposer simplement une coupelle d’eau que vous changerez régulièrement. Pensez également à aérer quotidiennement la chambre ;
Des lumières, des Leds de jouets allumés ? Pensez à tout éteindre, même si cela peut surprendre. Nombre de parents laissent certaines lumières d’appareils en veilles. Nous pensons souvent qu’ils ne seront pas considérés par l’enfant comme étant anxiogènes ;
Existe-t-il une présence de bruit à l’extérieur de la chambre ? Dans votre salon, la rue, le voisinage ? Veillez, tant que faire se peut, à optimiser l’aspect sonore de votre environnement ;
Parents, grand-parents, ou proches, sont-ils des facteurs de stress, sont-ils stressés eux-même ? Le stress, l’anxiété est apprise, et l’enfant peut ainsi « reproduire » ou transférer un comportement anxieux sur son sommeil ;
2. Les conditions d’endormissement
Le rituel du coucher est assurément la pierre angulaire d’un bon endormissement, et d’une nuit réussie.
Votre enfant consomme t’il « de l’écran » avant le coucher ? Tablettes, mobiles, télévisions, sont à proscrire dès que le soir approche. Idéalement, et pour continuer de vivre à notre époque tout de même, veillez à arrêter toute consommation d’écran déjà bien avant le bain, la douche, et donc le diner. Les écran retardent la sécrétion de mélatonine, substance nécessaire à notre organisme afin de bien s’endormir. Dit autrement, les écran envoient des photons que notre cerveau interprète comme étant un signal de « jour ». Il considère alors qu’il ne doit pas sécréter de mélatonine, retardant de fait l’endormissement. Endormissement devenant difficile puisque l’enfant doit donc faire des efforts supplémentaires pour trouver le sommeil.
Avez vous un rituel ?
Les étapes des jeux / bains / diner / lavage de dents / pipi / histoires / câlins et enfin dodo, sont nécessaires au bon développement de votre enfant. Ne les sous estimez pas ! Ils aident à la structuration de leur temporalité. En leur apprenant l’ordre des tâches s’enchainant dans le temps, la rigueur, le cadre parental, etc, ces étapes sont indispensables ! J’aborderai plus en détail je l’espère, toutes ces notions dans un autre article. Considérez quoi qu’il en soit de l’importance de ce rituel. Car tout doucement grâce à lui, nous nous approchons de ce moment de lâcher prise qu’est le sommeil.
L’ambiance à la maison
Un conflit, des tensions dans la fratrie, dans le couple, ou bien encore un évènement récent ou a venir ? Un déménagement, un changement de classe, un problème à l’école, autant de raisons qu’il faut parfois prendre le temps de décortiquer. Souvent les raisons sont cet environnement, dans les évènements le composant. Et la réponse suit d’elle même.
Mais parfois, c’est le cognitif qui prend le dessus, générant des pensées anxiogènes pour l’enfant. En général, ces pensées ciblent des thématiques classiques comme la peur du noir. Il convient pourtant de ne pas s’alarmer ou courir chez son Psy !
La peur du noir est une peur infantile normale et disparait avec le temps. La technique de la veilleuse suffit dans la majorité des cas. Ajoutez-y une bonne dose de réassurance et tout ira bien. Cette réassurance est nécessaire à l’enfant. Cela lui permet de se construire dans un environnement secure. Sans pour autant avoir la présence de ses parents collés à lui.
« Mes parents me protègent, où qu’ils soient » est le message que vous devez finalement progressivement faire passer à votre enfant.
Les pensées anxiogènes
La peur de la mort, de la maladie, de l’accident, etc. Généralement, l’enfant les attribuent aux proches, parfois à lui-même. Comme dit plus haut, ces pensées peuvent êtres consécutives à un évènement dans l’histoire de la famille, ou des proches.
Vous avez je pense à ce stade, saisi toute la différence entre facteurs endogènes et exogènes.
Selon le caractère externe, nous pouvons plus ou moins bien agir sur ce dernier. Lorsque ce facteur n’est pas maitrisable, contrôlable (décès d’un proche par exemple), il convient de travailler sur l’enfant, et sa représentation de l’évènement.
Favoriser le dialogue, permettre à l’enfant d’extérioriser ce qui le dérange en ce mo ment, ce qui l’empêche de dormir, est une condition sine qua none à son bon endormissement. Cela peut paraitre basique ou logique, c’est vrai. Mais nombre de parents n’arrivent parfois pas à faire la différence entre un caprice, un besoin, une difficulté, et plus intense, un trouble (anxieux).
Et parfois, balayent d’un revers une difficulté ou un trouble, pensant qu’il s’agit simplement d’un caprice. Non, un enfant ne fait pas que du cinéma, même s’ils sont souvent très doués !
Pour mieux distinguer, considérons :
Le caprice est à gérer par des méthodes éducationnelles adaptées.
Le besoin nécessite d’y répondre. Votre enfant à besoin de vous, et un besoin n’est pas discutable ! Un câlin, un bisou, sont autant de comportements de réassurances et d’amour dont votre enfant à besoin.
La difficulté elle, est abordée avec de l’éducationnel, c’est à dire du cadre, mais également avec bienveillance et écoute.
Le trouble est plus problématique et se doit d’être abordé avec beaucoup de prudence.
Si vous sentez que vous ne maitrisiez plus la situation, consultez un professionnel près de chez vous.
Papa les bons Tuyaux
Les conseils de Papa-Psy
Ah ! il était temps qu’ils arrivent ces conseils ! Tout à fait, et surement que vous avez survolé l’ensemble de l’article pour en arriver là.
Vous avez raison, car c’est ici je l’espère, que vous trouverez enfin des pistes ou des solutions à votre problème, annihilant enfin et pour toujours vos cernes et votre stock de crème anti-âge. Tout d’abord considérons les solutions proposées ici en ayant fait le point sur la situation exposée au dessus. L’environnement est stable, les problèmes extérieurs sont « réglés » etc.
Le problème vient donc de votre enfant et de son rapport à l’endormissement, à une peur, à votre lien (et donc votre histoire parent/enfant).
S’il est difficile d’écrire en un article une solution convenant à toutes les situations, nous pouvons dégager une technique essentielle à la réussite de l’endormissement :
Soyez progressifs ! (Mais constant)
En effet, quelque soit la situation d’où vous partez, si l’enfant dort avec vous, ou l’inverse, ou des réveils multiples dans la nuit : abordez le changement de manière progressive. Jamais brutale, surtout si l’enfant est jeune.
Élaborez des étapes, basées sur le temps et/ou sur l’espace. Pas besoin d’être Einstein pour gérer le temps et l’espace !
Voici quelques exemples qui vous permettront de mieux cerner la méthode :
Situation 1
Votre enfant vous appelle chaque nuit, ne se lève pas, mais vous accourez à son chevet.
Progressivement, allez le voir en allongeant les temps de réponse à ses appels. Vous pouvez faire très court au début, et par exemple, laisser 3 secondes de répit à vos jambes endormies avant de courir dans la chambre de votre enfant. À ce sujet, ne courez pas. Ne manifestez en rien une inquiétude ou une anxiété en arrivant ou en répondant à l’appel de votre enfant.
En effet, sa perception du réel serait alors basée sur votre anxiété. Alors que la sienne est basée sur quelque chose de réel.
Et oui ! Pensez-y : vous avez peur de quelque chose, mais tout le monde vous rassure en vous disant que cela n’est pas vrai, ni réel, ni possible. Vous allez progressivement vous adapter à cet avis général, surtout si l’environnement démontre que cela est vrai. Par contre si tout le monde valide votre inquiétude en disant « cela est possible, fait attention ! », Vous maintiendrez votre état de vigilance à chaque instant ;
Allongez le délai de réponse afin de l’habituer à votre absence, ou du moins, à ce temps d’attente : « maman met du temps, mais elle vient toujours ». Au fur et à mesure que vous observez une habituation, augmentez le temps d’attente&c de votre enfant. Encore une fois, ce type de programme d’exposition basé sur les méthodes issues des thérapeutes comportementales et cognitives sont à maîtriser. Généralement doivent être accompagnées d’un suivi avec un psychologue pratiquant cette méthode. Malgré ceci, et dans la majorité des cas, vous pouvez sans crainte tester et adapter ces quelques conseils avec votre enfant.
En cas de réussite, et dès le réveil, pensez à renforcer positivement votre enfant, par un compliment, en faisant un saut périlleux du canapé avec des pains au chocolat à la main, etc.
En cas « d’échec », tentez un « off » : rassurez, parlez des essais fructueux ou des possibilités de réussites lors des nuits à venir.
L’évitement est ici autorisé, pour ne pas laisser l’enfant rester trop longuement sur ce qu’il peut percevoir et intégrer comme étant un échec.
Situation 2
Votre enfant vient dans votre lit, chaque nuit.
Déjà, il y a plusieurs cas de figures la aussi : l’enfant peut venir en fin de nuit, à plusieurs reprises, ou encore en milieu de nuit. De votre côté peut-être vous ne vous réveillez pas, l’enfant, tel une une feuille de brique, se faufilant entre les draps, le matelas, votre conjoint et vous, sans faire de plis.
L’autre cas est que vous vous réveillez, et trop épuisé(e) pour tenter à nouveau quelque chose, Vous laissez ce garnement « gagner » sa quête de réassurance en partageant Morphée dans le même lit.
Dans le cadre d’une incursion unique et durable, par exemple vers 4h du matin jusqu’à votre réveil, il est déterminant de raccompagner l’enfant, dans le calme, voire du « off » jusqu’à sa chambre.
La phase de réassurance doit-être la plus courte possible. Les échanges et interactions verbales doivent également être les plus brèves, et ne se concentrer que sur l’incident et le maintenant. C’est à dire la nuit, le sommeil, son lit. Toute autre échange ou négociation out être abordée par du « off », du calme, ou une courte (très courte, mais ferme explication : « les parents dorment dans leur lit, les enfants dans leur lits, c’est ainsi dans chaque famille. Tu arrivera très vite à t’endormir ».
Le volume, la diction, le rythme doivent aussi être adaptés à la nuit : on parle lentement, très bas, dans un murmure.
Et surtout, veillez à ne pas allumer pas les lumières ou toute autre stimulation, qui ramènerait votre enfant à la surface de sa conscience. Laissez-le immergé dans une semi-torpeur lorsque cela est possible, vous serez mieux, croyez-moi.
La Conclusion, Papa-Psy !
Bien sûr, il serait possible et cela existe déjà, d’écrire plusieurs centaines de pages sur le sujet. D’autant plus que les situations problématiques sont très différentes les unes des autres.
Elles feront certainement l’objets d’autres articles pour développer le sujet.
D’ailleurs, en aucun cas, ces quelques conseils et explication ne remplaceront une consultation chez un spécialiste. Ce dernier aura la possibilité de prendre en compte toutes les facettes et facteurs ayant une action dans l’équation.
Cet article est avant tout une porte ouverte sur des discussions, des questions, des demandes de précision. Les commentaires sont là pour ça, ils permettront sans doute d’améliorer par modifications successives, cet article.
Bonnes nuits les petits !
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Phobie de blesser soi-même, phobie d’impulsion, passage à l’acte
Et oui, vous pensez parfois « j’ai super peur de me faire du mal ». Ou faire du mal aux autres, à vos proches ou à des inconnus. Au début, on peut penser que ces images agressives orientées sur soi finiront par s’estomper avec le temps. Cependant, plus les jours passent, plus vous vous enfoncez et vous avez cette sensation de perdre le contrôle. Un Psychologue ou d’autres méthodes peuvent cependant vous aider à faire disparaître les pensées intrusives, et donc les angoisses attenantes. Faisons un nouveau tour d’horizon de la phobie d’impulsion vous allez voir, on peut se marrer comme des loutres.
Vous trouverez ici des réponses à vos questions. Et ne vous inquiétez pas, vous n’allez pas passer à l’acte, mais seulement à l’acte 2 de cet article. Ça commence fort niveau humour, vous remarquerez.
Acte 2 : Phobie d’impulsion : faisons le point !
La phobie d’impulsion se manifeste par une peur de se faire du mal ou d’agresser quelqu’un d’autre. Cette phobie, ou ce trouble anxieux, peut prendre différentes formes. Mais nous ne nous attarderons dans cet article que sur cette version du trouble, celle qui veut vous faire croire que vous aller vous faire du mal. Donc, cette phobie d’impulsion affecte principalement les pensées, qui peuvent devenir plus ou moins difficiles à supporter. Vous vous retrouvez peut-être dans ces exemples, et vous comprendrez à quel point vous n’êtes pas seul(e) dans ce cas.
Une peur de se faire du mal
Avant de passer à quelques exemples, sachez que cette peur est la « phobie d’impulsion ». C’est un trouble bien connu des spécialistes. Des professionnels ont depuis longtemps développé des méthodes et thérapies performantes pour venir à bout de ce trouble.
Alors j’en profite et me fait ma petite pub, car je suis chez moi. Si bons nombres de professionnels de santé appliquent des méthodes efficaces, ils sont peu à avoir développé une version utilisable par les patients, seuls dans leur coin. J’ai donc créé une thérapie autonome, à pratiquer seul. Je vous renvoie vers l’article à ce sujet « Une méthode simple pour en finir avec la phobie d’impulsion », ou bien tout simplement vers la vidéo de la présentation de ma thérapie intitulée « En finir avec les phobies d’impulsion ».
Mais revenons à nos moutons. Les personnes atteinte de ce trouble anxieux éprouvent une peur récurrente de faire souffrir leur propre personne, un proche ou quelqu’un d’autre. En gros, tu crois avoir envie de te faire bobo, mais genre bobo sa race, celui qui peut bien abîmer ou tuer. Et dans le même package, tu peux aussi avoir la certitude que tu vas aller faire bobo à tes proches, parce que tu aurais perdu les pédales de ta psyché, un matin de printemps juste après ton doux café au lait.
Ce trouble anxieux est répertorié dans la catégorie des troubles obsessionnels compulsifs (TOC). Mais…il y a des situations où le patient n’est pas vraiment dans la catégorie des TOCs.
Peu importe la case, la phobie d’impulsion peut apparaître à n’importe quel moment de la vie. Vous êtes peut-être concerné si vous avez une crainte obsédante d’accomplir des actes agressifs. Et lorsque cette peur ou phobie apparaît, cela ne veut pas forcément dire que vous avez un trouble plus grave que celui que vous avez. Dit plus simplement, vous n’avez pas un lourd bagage psychiatrique du style maladie mentale psychotique ou schizophrène comme dans les films.
Au niveau des pensées
On distingue des pensées intrusives. Assurément, elles sont mal vécues par celui ou celles qui les vit.
On s’en doute Augustine ! Penser qu’on va tuer quelqu’un c’est pas hyper smooth quand on veut juste profiter du quotidien. Il faut sortir du cercle infernal de ces pensées désagréables et angoissantes. De ce fait, le patient doit s’armer de courage et d’énergie pour y faire face. Oui car ces pensées d’ordre agressif vous font la guerre à répétition. Tous les jours, sans crier gare (gare !), elles vous font la vie dure. Ces bougresses déclenchent stress et panique dans votre petit corps incommodé d’angoisses. Dans ces conditions, vous avez l’impression que vous finirez par passer à l’acte tôt ou tard. Or, il s’agit seulement d’une peur aiguë. Mais surtout, de pensées, et pas d’actes à proprement parler.
Et c’est bien le point névralgique du trouble. Vous pensez ardemment que vous aller passer à l’acte. Les jours passent, et vous ne faites rien. Pour autant cela n’altère pas la conviction que vous avez de cette possibilité. Vous pensez toujours aussi fort que vous pourriez le faire, sinon, pourquoi avoir ces pensées ?
C’est bien le cœur du problème dans les phobies d’impulsion. Réduire la croyance que l’on porte à ces/ses pensées.
Quelques exemples de phobie d’impulsion
Il n’est pas toujours facile pour une personne de parler de son état de peur anormale. Même si cette personne ne passera pas à l’action. Non, car vous ne passerez pas à l’acte ! Je le répète souvent car nombreuses (oh oui !), sont les personnes m’écrivant juste pour me demander « est-ce que vous pensez que je vais le faire ? ».
Si vous me lisez, c’est certainement que vous vivez certainement dans cette situation. Et pour avoir l’esprit clair, allons nous balader ensemble au détour du chemin bucolique des anecdotes de stress concret.
Exemple 1, Jean-Catherine
Vous êtes Jean-Catherine, et êtes bien sous tout rapports. Votre vie est sympa, pas de problème particulier, le frigo est rempli, vous aimez vos proches et avez un job convenable même si votre collègue vous sort par les yeux. ça reste tout de même chouette, il fait beau souvent dans votre région et la pluie mouille parfois comme ailleurs mais vous vous en accommodez.
Mais problème : régulièrement, vous avez peur de vous suicider en utilisant un couteau qui traîne. La pensée de ce couteau pour vous sectionner une veine et vous vider de votre sang est récurrente, répétitive. Cette pensée vous obsède et déclenche d’autres questions. Mais aussi et surtout, une méchante angoisse et un mal-être profond que vous cherchez à dissimuler. Mais vous étiez Jean-Catherine, et Donc avez d’autres tours dans votre sac de troubles anxieux. Il y a aussi cette pensée phobique de sauter du troisème étage dans le vide. Et puis en bonus, parfois Jean-Catherine pense qu’elle pourrait se cogner la tête contre un mur ou une surface dure. Les idées ne manquent pas quand on a peur de se faire du mal.
Exemple 2 – Lucien-Patrick
C’est au cours d’une balade à moto que Lucien-Patrick, un jeune éphèbe de 22 ans, a subi ses premières pensées terrifiantes. Il s’est d’un coup d’un seul, vu rentrer dans le camion qui venait dans le sens inverse. Genre je décide d’en finir comme ça, pouf-la-boum avec la best-life de sa vie. Lucien-Patrick a eu la nette impression qu’il était capable de réaliser cette pensée intrusive. Malgré qu’il ne l’a jamais fait par la suite, il redoute tout de même de voir cette pensée anxiogène revenir. Et donc il lutte contre cette pensée pour la voir disparaître. Il ne veut pas y penser.
Et oui, il est pas con Lucien-Patrick, il est juste comme vous ou moi. Il a pas envie de penser à quelque chose de dérangeant, à s’en déclencher une cascade de cortisol stressant. Et donc il lutte contre la peur d’une pensée. Pas seulement contre la pensée, mais avant tout de la peur de cette pensée.
Tout la sortie du problème est dans cette nuance.
Exemple 3 – Sophie-Dominique
Encore un exemple mais cette fois-ci, un petit témoignage de l’une de mes patientes, qu’on renommera Sophie-Dominique, 40 ans : « J’ai vécu beaucoup trop d’années avec cette peur de m’infliger de graves blessures avec tout objet tranchant qui pouvait me passer sous la main. J’étais à peine adulte quand la première phobie d’impulsion a fait surface. Aujourd’hui, je me sens bien mieux grâce à une thérapie comportementale et cognitive. »
Bravo Sophie-Dominique, tu as su braver les difficultés de nombreuses personnes pour aller voir un thérapeute. On applaudit chaudement la miss qui va bien dans sa tête et son corps, grâce à ses efforts. Et quelques outils efficaces aussi.
Peur de me faire du mal : alors que faire ?
Il va falloir faire quelque chose si vous voulez avoir une vie satisfaisante. Prendre la décision de se soigner, suivre une psychothérapie…Voici des actions à réaliser si vous avez l’intention d’obtenir un soulagement et un mieux-être rapidement.
Décidez de vous libérer de ce trouble
C’est à vous de prendre la décision de sortir du cercle infernal que vous impose la phobie d’impulsion ou ces pensées obsessionnelles. Tant que la volonté d’en finir avec ces pensées intrusives ou images terrifiantes ne sera pas clairement imprimée en vous, alors vous ne ferez rien. Vous irez comme beaucoup, chercher de l’information sur internet (merci d’être ici), mais cela n’aura d’effet que vous rassurer un moment. Et cela reviendra. Et vous chercherez, comme nombre de personnes qui nous contactent, la réassurance d’un professionnel.
Ce n’est cependant pas un changement permanent, mais un pansement sur une jambe de bois.
Mais entamer un vrai travail de changement peut changer votre vie, si vous avez la volonté ferme d’en parler à un psychologue ou un thérapeute. Oui, il y a des gens qui s’en sortent. Forcément, car si c’était un trouble impossible à soigner, ça se saurait et vous trouveriez sur internet des articles avec des condoléances et surtout des encouragements pour vivre avec ça. Ou bien encore des méthodes pour accepter le trouble et vivre avec.
Non. On peut vivre sans, car on peut s’en sortir. C’est le but de ce blog, de ma pratique, vous l’avez compris. Alors vous aussi, où que vous habitiez, n’hésitez pas à avouer vos « crimes de pensée » auprès d’un professionnel. Oui, même vos pensées les plus horribles, franchement, on a l’habitude. Et au bout d’un moment, on rira ensemble de tout ça.
De toute façon tout est faux, puisque ce n’est que dans votre tête. Alors décidez-vous à vous soigner, mais faites-le maintenant auprès d’une oreille attentive et professionnelle !
Vous ne devez pas culpabiliser
Je vais pas vous mentir, ne croyez pas que vous serez en mesure de régler ce problème seul, juste en lisant des articles ou en regardant des vidéos sur YouTube. Il faudra travailler régulièrement avec une méthode que l’on vous fournira.
D’autres part, cessez de culpabiliser et n’ayez pas honte de vous faire aider afin de sortir du cercle vicieux de la phobie d’impulsion. De nombreux patients ont bénéficié d’une aide précieuse en consultant un thérapeute.
Pourquoi pas vous ? Franchement, je profite de cet espace pour vous le demander yeux dans les yeux, ou lettres dans les yeux.
Existe t’il une raison à ne pas se soigner lorsqu’il existe des méthodes fiables, solides, robustes et efficaces ? Mon combat est de faire parler de la phobie d’impulsion, de briser le tabou des personnes souffrant de ce trouble.
Peut-être que la dimension financière vous bloque pour consulter ? Soit, mais nombre de mutuelles remboursent les consultations Psy. Un nouveau dispositif vous permet même, avec un Psychologue conventionné, d’être remboursé par la sécurité sociale (valable en France, pour les autres pays, me consulter).
Alors oui, il y a encore de l’espoir puisque votre situation n’est pas sans solution. Toutefois, vous devez vous adresser à la bonne personne, capable de prendre en charge votre trouble anxieux. Généralement un psychologue spécialisé en thérapie comportementale et cognitive est recommandé. Vous pouvez en trouver certains sur le site AFTCC.ORG puis onglet carte des membres. Non ne me remerciez pas, c’est gratuit.
Suivre une psychothérapie
Et oui Gisèle, la psychothérapie ça marche ! Il faut dire qu’aujourd’hui les thérapies cognitives comportementales sont de plus en plus pratiquées. Elles ont permis à un nombre incalculable de patients souffrant de troubles anxieux de s’en sortir, avec un taux de réussite plutôt élevée et à l’inverse, un faible taux de rechute. Le but est d’aider le patient à comprendre ce qui se passe réellement. Sans manquer de lui donner les moyens idoines de s’en sortir. En fait, il est nécessaire d’adopter de nouveaux comportements, mais aussi d’adopter de nouveaux modes de pensées. Grâce à la thérapie cognitive et comportementale, vous allez de toute évidence comprendre vos erreurs d’interprétation de la situation.
Encore une fois, il faut d’abord trouver le bon praticien pour vous accompagner dans cette démarche de soin et d’aide thérapeutique. Ça peut être moi aussi, si vous êtes patient. Patient, dans le sens…pas pressé, car j’ai pas mal d’attente, désolé. Vous pouvez donc aussi vous tourner vers le lien donné juste au dessus, ou vers ma thérapie en ligne.
Oui mon ami, c’est aussi pour ça que je l’ai créée, pour aider davantage de personnes vu que je n’ai que rarement des disponibilité pour des séances classiques.
On a le succès qu’on mérite. Être Psy c’est ça, attirer des gens pétés du casque et qui nous quittent quand tout va bien.
Trois points clés pour s’en sortir
Il est capital avant d’accepter son état, de l’analyser et par la suite d’engager une conversation avec un psychologue. La thérapie suivra une fois le diagnostic établi.
Réussir à analyser la situation
Est-ce possible de perdre le contrôle de soi ? Pourrais-je parvenir à me faire du mal ? Toute une panoplie de questions qu’on pourrait se poser sans avoir des réponses d’emblée. Le monde des phobies est assez vaste. La psychopathologie également, et il convient de ne pas se perdre dans des tentatives d’auto-diagnostic. Et il ne faudrait pas confondre les choses, au risque de vous penser plus malade que vous ne l’êtes. Nombreux sont mes patients persuadés d’êtres psychotiques, car ils ont lu quelque chose sur internet. Fuyez les forums de discussion !
Sans de bonnes connaissances, mais aussi de l’expérience, il est facile de prendre un chose pour une autre, et donc considérer une phobie pour ce qu’elle n’est pas. Vous devez de ce fait identifier de manière précise le problème en premier lieu, idéalement aidé(e) d’un professionnel.
Un exemple : on peut avoir une mauvaise estime de soi et développer aussi des pensées négatives envers soi-mêmes. Et pourtant cela ne doit pas être considéré comme une phobie d’impulsion. Oui, faire un diagnostic différentiel, c’est tout un art. Alors vient poser tes questions, je suis là et la famille des Psy est aussi autour de chez toi. Demande de l’aide.
Et pour poursuivre, toutes vos peurs ne seront pas déclarées comme des phobies. Une phobie se caractérise entre autres, par l’intensité de la peur. Elle peut être handicapante au quotidien, changer vos habitudes et vous affecter émotionnellement, vous fatiguer. Dans la phobie d’impulsion, cela donne l’impression que vous perdez le contrôle. Et perdre le contrôle, serait – pour vous – de passer de passer à l’acte. Le plus difficile est de se laisser aller pour vérifier si tel est possible.
D’ailleurs l’avez vous déjà fait, et pensez-vous que votre seule force de pensée vous a sauvé d’un acte répréhensible ? Sûrement pas si vous lisez ces lignes. Vous seriez habillé de blanc dans un hôpital, pas en train de lire les articles écrits par un Psy à l’humour douteux.
Entamer le dialogue avec un Psychologue
Alors les amis, c’est cool. Oui, ils nous marrer, ils sont soutenant. Mais vous pouvez trouver inutile de parler à un proche ou à un ami, de vos problèmes de pensées bizarres et angoissantes. Pour autant, il est profitable de se sentir écouté par ses proches, son conjoint ou sa femme. Avancer, ça passe aussi par l’acceptation du trouble par vos proches.
Évidemment qu’entamer la conversation avec un spécialiste de la santé est une meilleure idée, car lui aura davantage d’outils que les blagues limites de votre meilleur pote. Vous pourrez lui donner tous les détails concernant votre comportement et vos pensées.
Certains patients émettent qu’il vaut mieux expliquer sa phobie à un professionnel psychologue avant de l’exposer devant un proche. Je ne pense pas. Cela dépend avant tout de la qualité de votre entourage. De sa capacité à vous écouter et a comprendre un trouble aussi étonnant que sont les phobies d’impulsion.
Mais si vous êtes pret(e)s, alors confiez-vous à un spécialiste ayant une parfaite maîtrise de la phobie d’impulsion. Pensez à un professionnel qui a développé une thérapie efficace en ce qui concerne le sujet de la phobie d’impulsion.
Bien choisir votre psychothérapeute est indispensable pour surmonter le problème de la phobie d’impulsion. Il est important de privilégier la relation que vous allez construire avec lui. La confiance que vous lui portez est capitale. Vous aurez plus de chance d’être rapidement à l’aise avec un professionnel sérieux. Ne vous engagez pas dans le cas où vous avez des doutes. Faites vous confiance, et écoutez votre ressenti au cours du premier rendez-vous. Une relation de confiance entre le thérapeute et son patient est primordiale. Une fois que le problème est cerné, une stratégie est mise en oeuvre dans l’objectif de votre guérison. Par ailleurs, un thérapeute ne joue pas le rôle de directeur de conscience, il ne juge pas mais veille à atteindre les objectifs thérapeutiques fixés en amont de la thérapie.
Se faire de bons alliés thérapeutiques
Il existe aussi d’autres stratégie de défense qui ne sont pas à conseiller : l’isolement ou le repli sur soi, en lien avec la fermeture au dialogue, sont à proscrire. L’article « Une méthode simple pour en finir avec la phobie d’impulsion » vous présentera ma solution autonome de thérapie en ligne pour vaincre les phobies d’impulsion. Elle offre des avantages certains, comme son coût, l’absence de déplacement chez un psy.
Vous le verrez, l’hypnose est une discipline capable d’apporter certains bénéfices. Mais il existe également la méditation de pleine conscience, les autres méthodes de relaxation, et d’autres trucs plus ou moins efficaces.
La conclusion, Papa-Psy !
On peut avoir peur de se faire du mal mais y’a pas de mal à se faire du bien. Donc, si tu réalises avec cet article que tu souffres de ta propre pensée, qu’elle te crée des angoisses et que tu trouves ta conscience bizarre, alors tu es potentiellement bon pour une petite thérapie histoire d’aller mieux. Et ce n’est pas un échec ou sale de devoir se soigner. Tu le fais bien pour un rhume bien dégueulasse qui coule pendant des semaines, tu peux bien soigner ton crâne qui te prends la tête.
Et comme le mieux est l’ennemi du bien, commence déjà par prendre un Rdv auprès d’un professionnel de santé pour avancer. Chaque petit pas compte pour atteindre une guérison, mais chercher de l’information dans cet article ou sur ce blog est déjà un premier pas !
Merci de m’avoir lu mes futurs ex-phobiques. Prenez soin de vous, on se retrouve bientôt autour d’une thérapie ou d’un article.
Bisous de compassion apaisante à vous.
Et un peu de lecture, avec d’autres articles pour vous distraire et vous rassurer :
peur de se suicider par defenestration, arme a feu, en voiture. phobies d'impulsion
Vous, vous avez tapé « j’ai peur de me suicider » dans Google ! Cet article est fait pour vous.
Restez avec moi, je suis certain que vous serez encore vivant(e) et plus détendu(e) avant la fin de l’article.
Avez-vous déjà regardé une fenêtre et eu l’image de vous en train d’hurler en courant et effectuant le meilleur saut en longueur – mais surtout en hauteur – de votre vie ?
Et vous, avez-vous déjà envisagé le bon coup de volant pour vous encastrer dans ce mur pittoresque mais ô combien efficace avec votre jolie Clio ?
Ou alors, peut-être faites vous partie de celles et ceux ayant pensé que vous pourriez prendre le fusil de tonton Michel et faire un carnage avant d’en finir avec vous-même ?
Toutes ces pensées vous parlent, car vous en avez peur. Et si vous en avez peur, tout va bien.
Je serai votre Psychologue le temps de ces quelques lignes, suivez-moi au pays de ces pensées intrusives, ces pensées obsessionnelles qui vous pourrissent la vie.
C’est un suicide par 3 balles dans la tête, chef !
Alors non, avant de vous dire que vous allez un jour vraiment passer à l’acte, il convient de comprendre ce type de pensées, leurs mécaniques et ce qu’elles provoquent réellement.
Je ne vais pas ici vous donner d’astuces pour mieux réussir votre suicide, puisque vous ne le ferez pas. Si vous lisez ces lignes c’est certainement car vous savez que vous souffrez de phobies d’impulsion, ce sympathique trouble anxieux qui vous fait croire que vos pensées vous définissent.
Alors souvent mes patients me disent : « j’ai des pensées de suicide alors que je n’en ai pas envie : ma vie est plutôt sympa, avec amour, tendresse, travail, fleurs, Netflix et épanouissement. J’ai du prendre un choc dans le crâne sans m’en apercevoir, ou alors j’ai une pathologie mentale ».
Et forcément, réaliser (et croire !) qu’on a un problème psy, ça peut faire peur.
Je serais pareil, et franchement on serait comme amis et frérots de la galère dans le quartier des humeurs anxieuses.
Que la police arrête ces pensées !
Mais la police, c’est votre émotion. Seulement…ce n’est pas comme vous l’auriez pensé.
Vous connaissez le système de la phobie d’impulsion par coeur. Si ce n’est pas le cas je vous renvoie vers cet article incroyable de ce blog : « N’ayez pas peur de tuer vos enfants »
Reprenons.
Imaginez que vous êtes chez tata Josiane, et voyez la fenêtre ouverte. Vous le savez, il y a environ un bon 2 mètres de hauteur là dehors, et la pelouse est certainement plus rêche et moins entretenue que celle du stade de France.
Ça sent bon la réussite du saut suicidaire avant les lasagnes du déjeuner.
Ok, vous avez donc pensé à comment vous pourriez vous suicider.
Et immédiatement, vous avez eu peur de vous suicider. Mais entre les deux pensées, votre cerveau a opéré un rapide traitement tel que : « penser au suicide = pas normal = problème psy = danger = alerte = peur = perte de contrôle = problème psy = cercle vicieux vicieux = retour 6 cases en arrière = danger = etc ».
Peur de ma phobie d’impulsion
Sauf que c’est justement ce qui vous distingue des gens qui n’ont pas de phobies d’impulsions : vous avez peur de vos pensées, pas nous. Et ouai, désolé, nous la vie c’est trop cool, nous autres pouvons penser à se jeter du 17ème étage de la tour Montparnasse et on s’en cogne l’œuf si ça fait peur ou non : on sait qu’on ne le fera pas.
Mais en fait c’est pas drôle du tout, et si tu lis ça pour ta femme qui en souffre, un peu de respect. Avoir peur de la mort, c’est un peu normal quand même. Ce qu’il l’est moins, c’est de flipper à penser qu’on pourrait passer à l’acte alors qu’on est objectivement convaincu qu’il n’y a aucune raison de le faire.
Alors oui, si mentalement on fonctionne comme ça, on a peur de se suicider. C’est plutôt bien fait comme mécanisme. Inutile, mais bien fait.
Évitez, y’a rien à voir !
Souvent, pour se protéger de vos pensées, vous vous adaptez en changeant votre comportement.
L’avez-vous déjà remarqué ? Vous évitez de vous approcher des fenêtres, ou demandez systématiquement demander à quelqu’un de les fermer pour vous…toutes sortes de comportements destinés à éviter la finalité de votre pensée.
Votre scénario mental vous dit que pourriez perdre le contrôle et passer à l’acte. Ce n’est donc pas complètement con de votre part de tout faire pour que les choses ne tournent pas en week-end fleuri à la morgue.
Évitez d’éviter
Et oui Micheline, si tu fermes la fenêtre mais que tu deviens tout à coup éprise d’une irrépressible envie de sauter, tu te pètera le nez contre le double vitrage.
Une malade mental en pleine décompensation ne sait plus comment tourner une poignée, c’est bien connu.
Et dans le cas des pensées phobiques de suicide en voiture, c’est un peu la même chose : vous prenez le bus ou vous prétextez un petit mal de ventre pour ne pas conduire. Au moins vous êtes sûre et certaine de ne pas envoyer la famille Schumacher dans le mur.
Tout ceci s’adapte avec les couteaux, les médicaments, les traversées d’autoroute de nuit, etc.
La créativité d’évitement est sans limite dès lors qu’une pensée vous fait peur. Et quand on a peur de se suicider, n’en parlons pas.
Vous avez donc compris que ces comportements sont adaptatifs. Ils servent à vous rassurer le temps de la situation qui vous dérange. Mais certainement pas de soigner la phobie d’impulsion en profondeur.
Dans cette peur de se suicider, c’est aussi sur la pensée qu’il faut travailler. Et pas seulement sur la situation. Ce n’est pas le contexte qui vous fera passer à l’acte, mais votre pensée.
« QUOI ! MA PENSÉE ? »
On se calme Bernadette.
Quand j’écris que votre pensée vous fait passer à l’acte, c’est de l’acte d’évitement dont je parle. Fermer les fenêtres, donner le volant, ranger le fusil au grenier, vendre les couteaux, tout ces comportements sont des passages à l’acte de votre pensée, pour vous rassurer.
Mais des comportements inutiles, que j’appelle des comportements de maintien. Ils diminuent le stress dans l’instant, mais maintiennent ce dernier sur le long terme.
Inspecteur, nous avons une piste !
La piste c’est bien évidemment de ne pas suivre vos idées de comportements évitants.
Dans le cadre des phobies d’impulsions, le travail consiste – entre autres- à s’exposer graduellement à ce qui vous fait peur.
Bien évidemment, je ne vous ai pas dit de vous pencher d’une fenêtre au 142ème étage à Dubai, alors redescendez les influenceuses. Commence par t’entraîner à Marseille.
Et donc commencez par un rez-de-chaussée, ou un petit premier étage.
L’idée est de trouver le premier et le plus petit stimulus qui va déclencher cette peur de « je serai capable de passer à l’acte ».
Par exemple, s’assoir devant une fenêtre ouverte, à très bonne distance, en étant pourquoi pas accompagné d’un(e) proche, afin d’observer cette fenêtre. Mais l’exercice va être de surtout d’observer ce que cette fenêtre provoque en vous, au niveaux des pensées phobiques et des émotions désagréables.
Idéalement, il est conseillé de tenir un journal ou un cahier de ses essais/tentatives, où vous consignerez les temps d’expositions et l’intensité observée à chacune de vos tentatives.
Tout cela est bien sûr préparé en thérapie et l’accompagnement avec un psychologue est plus que recommandé.
Au fur et à mesure de vos exercices, l’intensité de la peur, ce qui est en réalité plus précisément du stress, va diminuer.
Dans un travail thérapeutique, à chaque fois qu’une situation d’exercice est « désensibilisée », nous passons à l’exercice suivant, plus difficile, et ainsi de suite jusqu’à éradication du trouble anxieux, et la disparition de la phobie d’impulsion.
Et là pouf, enfin, vous n’aurez plus peur de vous suicider.
Trop bien la psychologie.
La conclusion inspecteur Papa-Psy !
J’espère vous avoir fait avancer dans votre compréhension du trouble, et vous avoir aidé(e) à prendre du recul sur vos pensées phobiques, intrusives et anxiogènes.
En les évitant par des comportements de « protection », vous maintenez parfois le problème initial.
Si vous souhaitez faire un petit point de votre situation anxieuse, et vérifier ensemble que vous souffrez bien de phobies d’impulsion, vous pouvez prendre RDV par téléphone avec moi via le menu en haut ou en cliquant ici.
J’ai peu de disponibilité et donc parfois beaucoup d’attente car vous êtes toujours plus nombreux et nombreuses à me consulter en présentant des phobies d’impulsion.
INFORMATION MÉGA IMPORTANTE : MA MÉTHODE DE THÉRAPIE ENTIÈREMENT AUTONOME EST ENFIN DISPONIBLE ! Oui, je suis content.
Surtout pour toi car tu vas aller mieux très vite. Plus d'une année déjà que ma thérapie en ligne fonctionne et soigne beaucoup de monde. Plus d'une année où je n'ai pas eu de mécontents, mais des personnes soignées de leur phobie d'impulsion. Je suis vraiment content de vous faire partager tout cela avec le lien ci-dessous, et des conseils gratuits (si vous ne voulez pas encore de la thérapie en ligne évidemment).
Si tu veux découvrir gratuitement ma thérapie en ligne, voici une super petite vidéo de présentation pour faire connaissance avec ton Papa-Psy préféré, et vu qu'il n'y en a qu'un seul, je ne prend aucun risque.
Allez, viens t'inscrire gratuitement pour recevoir des gratuitement des conseils précieux, clique-ici : "EN FINIR AVEC LES PHOBIES D'IMPULSION"
Et si vous avez des questions à propos de ma méthode, je vous invite sur ma page Facebook ou Instagram pour voir mes posts très marrants, bien plus qu'ici je pense et papoter avec moi (ou écrivez moi sur [email protected] : j'arrive encore à répondre à tout le monde).
Bon et pour notre sujet, allez voir les statistiques de suicide : elles ne sont pas en augmentation…mais en très nette diminution depuis 20 ans…36 % de suicide en moins sur les 20 dernières années !
la première thérapie en ligne et autonome pour la phobie d'impulsion c'est ici
Voici enfin la sortie de ma première thérapie contre la phobie d’impulsion ! Après des mois de réflexion, de recherches et de travail, cette thérapie entièrement autonome est également le fruit de mes multiples années d’expérience à mon cabinet.
Hey oui mais attendez, c’est quoi finalement, une thérapie autonome ?
Thérapie à faire soi-même
Tout est dans le titre. Allez cliquer ICI pour découvrir la vidéo qui vous présentera pourquoi cette thérapie et quittez cette page si vous n’aimez pas lire. Sinon pas de panique il y aura encore le lien plus bas.
Donc restez avec moi car je vais vous narrer un peu plus l’intérêt de cet accompagnement thérapeutique. Ou de cette thérapie contre la phobie d’impulsion.
Une thérapie autonome, ou thérapie à faire soi-même, est un accompagnement disponible sur internet, destiné à vous aider à soigner un problème en l’occurrence psychique et émotionnel. C’est à dire qu’avec les informations que vous aurez en votre possession et les exercices didactiques et progressifs, vous serez en mesure de vous soignez tout seul.
Oui oui, je choisis bien mes mots. Vous soigner vous-même. Avec une thérapie contre la phobie d’impulsion.
Alors certes il n’est pas question ici de soigner tout et n’importe quoi. Nous n’allons pas soigner les panaris, l’intolérance au gluten ou les otites céreuses.
Ici nous ne soigneront « qu’un seul » trouble anxieux : la phobie d’impulsion.
Ce qui est déjà pas mal Françoise. Si tu lis ces lignes c’est que tu as ce problème d’angoisse et tu as déjà du lire quelques articles de ce blog à ce sujet. Donc tu es au bon endroit. Si tu es juste curieuse ou curieux, profite de ce moment avec nous, tu verra c’est instructif et cela servira peut être à quelqu’un autour de toi.
En l’occurrence avec cette thérapie en ligne totalement autonome, vous pourrez vous sortir définitivement des phobies d’impulsion. Terminées les pensées qui vous font flipper. Fini le stress et l’angoisse de se dire que vous allez passer à l’acte et buter votre enfant ou mieux, le violer un dimanche matin avant de partir en footing.
En totale autonomie, vous pourrez travailler sur cette peur irrationnelle de faire du mal à vous-même ou à vos proches. Chaque jour, avec les exercices que je vous ai concoctés, vous allez tout doucement et progressivement sortir de cette phobie d’impulsion.
À votre rythme, et c’est l’avantage d’une thérapie autonome, vous vous dirigerez vers une nouvelle vie faites de pensées « normales ».
Genèse de ce couteau suisse thérapeutique
Ici pas d’histoire à rallonge, je vous rassure. Vous voulez des solutions, pas du story-telling sur 200 pages. Je vous comprends mais avant d’être ingrat avec moi, laissez moi vous expliquer ma démarche.
Depuis plus de 10 ans j’exerce en tant que Psychologue. Dans ce cabinet qui est devenu un Centre Thérapeutique depuis. Un centre qui compte actuellement plus de 10 professionnels de Santé. J’ai cumulé environ plus de 10 000 consultations, soit autant d’heures au compteur car chaque consultation dure environ une heure. Bravo, vous gérez très bien en mathématiques.
Ça fait un paquet de temps assis sur ma chaise à écouter, aider et soigner mes patients.
C’était donc pour te dire que oui, j’ai un peu d’expérience, tu es pas en train de lire l’article d’un Gourou sorti d’une formation faite en 3 jours sur internet.
Quoi qu’il en soit, mon objectif premier à toujours été d’aider chaque patient, petit ou grand.
Mais lorsque vous dépassez un seuil critique de demandes de Rdv, vous ne pouvez plus faire ce à quoi vous étiez préparé : aider le maximum de personnes. Et refuser des patients, c’est refuser de les aider. Et c’est..assez particulier lorsque vous faites ce métier.
Alors je remercie tout de même ces patients qui sont venus me rencontrer, travailler avec moi. Mais également celles et ceux que je n’ai pu recevoir, pour leur confiance.
Bref si je souhaitais continuer à aider plus de personnes, il fallait me dupliquer. Pas facile, et pas possible.
La seule solution : réfléchir à ce qui marche en cabinet lors des consultations classiques, auprès de mes patients. Compiler les outils, adapter les exercices pour les rendre accessible à tout le monde. Des exercices et des outils utilisables et compréhensibles sans aide extérieure, hormis une notice en vidéo.
Et mettre tout ça à disposition sur internet. Et donc en faire une thérapie contre la phobie d’impulsion.
Parlons des vidéos, oui parlons-en !
Il fallait également et nécessairement synthétiser au sein de multiples vidéos ma manière d’expliquer à mes patients le trouble anxieux qu’est la phobie d’impulsion. Il fallait une manière simple et accessible à tous. Une méthode facile permettant de prendre en main la mécanique anxieuse, de la maîtriser ensuite pour enfin s’en débarrasser. Tout simplement par des actions simples mais à effectuer tous les jours.
Il a fallu, tourner enregistrer, faire des montages, trouver des personnes me permettant de gérer tout la partie technique sur internet. Et le voici, mon petit bébé thérapeutique : « En finir avec les phobies d’impulsions »
Pas cher la thérapie mon fils !
Alors Maryse, cette thérapie est-elle accessible à tous et à un prix défiant toute concurrence ?
Oh que oui. Pour environ 5 séances chez un Psy classique, je vous garantis un réel changement positif sur votre anxiété et sur vos pensées anxiogènes quotidiennes. Donc…une nette amélioration de votre bien-être. Une vie plus chouette, cool et trop funky. Vient on est bien.
Et si tu es genre un peu studieux(euse), alors tu peux dire adieu à tes phobies d’impulsion. Oui car il y a un peu de travail, mais si tu es régulier(e) alors tu verra vite de grands résultats.
Et si ça marche pas ? Écris moi, je te rembourse et on trouve une thérapie adaptée à mon cabinet, avec moi ou pas loin de chez toi.
La conclusion papa-psy !
J’ai mis du coeur et tout mon sérieux dans cette thérapie autonome contre les phobies d’impulsion.
Je les hais autant que vous et je souhaite réellement les voir disparaître de votre vie.
Puisse cette thérapie en ligne vous en sortir.
Bonne thérapie, Besos, tape dans le dos et beaucoup de mieux-être à vous tous.
P.s. : Si toi accepter de me faire confiance, envoie moi un message après avoir effectué cette thérapie contre la phobie d’impulsion (ou même pendant) : j’en serais très heureux et on rigolera ensemble.
Et chose incroyable, je réponds à tout le monde (edit : enfin j’essaie !).
Ecouter les problèmes pour trouver la solution des phobies d'impulsions et trouble anxieux
Des solutions pour la phobie d’impulsion ? Quelle drôle d’idée.
Vous seriez mieux à vous demander si vous allez perdre le contrôle, faire quelque chose d’irréparable comme faire du mal à quelqu’un ou pire. C’est tellement plus sympa d’observer une petite pensée intrusive. La pensée obsédante qui vous dit que vous allez tuer tout le monde ou agresser quelqu’un. Mieux ! Vous faire du mal, au moment le plus inconvenant, comme une rencontre, au travail ou dans un endroit public.
Plus sérieusement.
Vous n’en pouvez plus de tout ça ? Du temps que ces pensées vous prennent sur votre quotidien, vos activités, votre productivité. De la fatigue et des symptômes inhérents au stress et à cette anxiété exacerbée ?
Je vous fait une confidence. Si je pensais que j’allais peut-être violer ma collègue de bureau ou que j’avais envie de laisser tomber mon bébé de la table à langer, et bien…je serais comme vous : anxieux à mort et le compteur du stress au rupteur.
Alors oui, vous avez cherché ça et là sur internet afin de répondre à cette question mais vous avez toujours le doute. Vous arrivez sur cet article, et vous vous demandez toujours :
Comment peut-on guérir et se sortir de la phobie d’impulsion ?
Quelles sont les solutions disponibles, et qui fonctionnent un tant soit peu ?
Laisser moi vous répondre, vous risquez d’être contents. Et lisez jusqu’au bout, il se pourrait qu’il y ait une surprise.
Je suis Psychologue mais farceur aussi. Vu le temps que vous perdez déjà à stresser, laisser-moi tenter de vous faire rire un peu, car il n’y a pas que les solutions à la phobie d’impulsion dans la vie.
Les solutions existantes
Différentes méthodes existent, qui tentent avec plus ou moins de succès de soigner la phobie d’impulsion.
Je ne vous parlerais ici que des méthodes que je connais, je me garde le droit d’être ignorant de certaines techniques, ou tout simplement car je n’ai pas de recul sur celles-ci.
Pas envie que vous alliez voir le chaman du coin en disant que Papa-Psy en a parlé sur son site internet.
L’hypnose
Pour débuter ce tour d’horizon, parlons de l’hypnose qui offre parfois de très bons résultats.
J’écris parfois car parmi les nombreux patients qui ont eu recours à cette technique mystérieuse mais dont l’efficacité est régulièrement étudiée scientifiquement, je note des résultats divers.
Cela arrive au cours de mes suivis : certains patient vont « plafonner » avec mes méthodes, et on tente quelques séances d’hypnose. Et la bim-bam-boum le patient revient de son hypnose tout content de ses nouveaux progrès et on peut continuer à aller plus loin en psychothérapie.
D’autres patients par contre – mais on retrouve cela dans toutes les méthodes et techniques – ne vont rien en retirer. Oui, et quand je dis rien, c’est walou, nada, nothing. Repassez pas, y’a rien à voir.
Alors effectivement, ça peut venir de l’hypnothérapeute comme de l’alliance entre le patient et lui/elle.
Et ce biais se retrouve dans toutes les techniques de thérapie, alors on ne crache pas sur l’hypnose. Ça marche autant que n’importe quelle autre méthode. Mais peut-être pas autant que pour d’autres troubles.
Et la suite ? Vous voulez toujours vous dispenser de vos pensées phobiques qui vous font croire que vous allez planter ce joli couteau pointu dans le cœur de votre charmant mari ? Et on repart pour d’autres solutions à la phobie d’impulsion !
Méthodes gestion des émotions
Tout à fait et il y a du stock, voyez vous-même : le yoga, la sophrologie, la méditation, toutes ces méthodes convergent vers un seul but et bénéfice : diminuer l’impact du stress grâce à des exercices et entraînements.
Et là croyez-moi, ça marche déjà nettement plus souvent. Du moins dans le cas des phobies d’impulsions car lorsque l’on est atteint de ce trouble, il est nécessaire voir indispensable de maîtriser son stress, ce que permettent d’apprendre ces outils.
Internet regorge de ressources pour découvrir et commencer à pratiquer la méditation, la sophrologie ou le yoga. Des applications sur mobile également.
Mais rien ne remplacera un RDV ou un petit suivi auprès d’un(e) professionnel(le).
L’herbe c’est bien
Vous êtes plutôt branché tofu, claquettes en bois et pulls en laine de mouton tondu en production genre circuit court ? Alors il y a les plantes, ça devrait vous plaire.
Certains se tournent donc vers les plantes, la naturopathie et d’autres méthodes dites de « médecine douce ».
Sur ce point, je note dans ma pratique en cabinet, que les effets positifs mais surtout durables sont minoritaires chez les patients.
Je ne nie pas de leur efficacité, mais de leur proportion à l’être, sur des échantillons plus larges.
Par contre, ça fait du bien. Et oui, ça fait du bien de prendre soin de soi quand tout part en sucette dans ta tête. Quand tu penses être pédophile ou devenir schizophrène à 38 ans, d’un cou d’un seul, le matin au réveil, il est évident que se sentir moins stressé, ça aide.
La naturopathie va vous apporter d’autres bienfaits certainement. Cependant si vous pensez soigner votre phobie d’impulsion seulement avec cette méthode, ne rêvez pas trop. Mais si vous êtes ballonnée de stress quand vous pensez vouloir dégommer les vélos que vous êtes en train de doubler en voiture et bien alors foncez. La naturopathie pourra vous apporter quelques bienfaits.
Les thérapies machins
Enfin, les thérapies, évidemment. Là aussi il en existe de toutes sortes, tout comme les praticiens qui les dispensent. La thérapie au sens large fait forcément partie des solutions contre la phobie d’impulsion.
Mon conseil pour aller à l’essentiel : privilégiez des professionnels comme les psychologues, psychiatres ou psychothérapeutes (ceux qui ont le titre de psychologue, moins les autres).
Je prends le risque de vous conseiller d’éliminer de vos choix la psychanalyse et les psycho-praticiens.
Pourquoi faire simple
Mes excuses s’ils ou elles lisent ça mais ce ne sont pas des méthodes adaptées aux phobies d’impulsions. La psychanalyse, bien sur passionnante, pourrait vous embourber durant de longues séances dans les origines de votre trouble anxieux. Ce n’est pas toujours le cas selon le professionnel mais on rencontre tout de même ça souvent.
Ensuite, les méthodes des psychopraticiens : elles sont aussi nombreuses que les différentes pensées rencontrées dans la phobie d’impulsion. Difficile d’y voir clair donc. Je les met donc à l’écart, désolé messieurs dames.
Je ne déteste personne mais
Cependant, si l’efficacité des différentes psychothérapies est débattue depuis de nombreuses années, il faut préciser une chose. Les études scientifiques démontrent que votre motivation, votre détermination et l’alliance que vous aurez avec votre praticien sera l’élément le plus déterminant d’une thérapie réussie.
C’est pour cela que l’on trouvera toujours un patient qui aura eu de bons résultats avec un spécialiste du lobe de l’oreille qui soigne en vous faisant faire la pose d’un castor lubrique.
La thérapie Winner
Bref, je vais vous parler de ce qui reste une des meilleures solutions contre la phobie d’impulsion, et dont la science à démontré l’efficacité. Je vous parle de la thérapie comportementale et cognitive.
Et là je fais pas ma pub, pas besoin. Ni pour ceux qui développent cette méthode, ce n’est pas commercial.
On est dans un référentiel plus scientifique que théorique donc les Haters, allez vous en prendre aux hipsters, je crois que vous en avez oublié 2 ou 3, lâchez-moi.
Et là, je vais te tutoyer car on a créé une super alliance de thérapie tous les deux.
La TCC (thérapie comportementale et cognitive), c’est super-trop-bien car tu travailles ton trouble sur 3 aspects : tes pensées qui foutent la merde, les émotions qui partent en vrille car tu donnes raison aux pensées qui foutent la merde. Et comme c’est vraiment le bordel, et bien tu fais n’importe quoi.
Tu conduis plus, tu évites les femmes, les enfants, les gens du même sexe et tu vérifies de partout sur internet si tu as les symptômes de la schizophrénie ou d’une autre maladie mentale, etc.
Voilà voilà, donc pensées-émotions-comportement, le petit programme gagnant qu’on travaille en thérapie comportementale et cognitive. C’est concret et avec des exercices à pratiquer régulièrement.
Et ça marche ? Oui, plutôt oui. Même très bien, mais là aussi, faut une bonne alliance avec ton thérapeute, donc choisi le bien, n’hésite pas à changer jusqu’à trouver la perle.
Et si tu veux le trouver près de chez toi, c’est pas chez ton marchand de journaux mais sur internet tout simplement. Appelle les psychologues pas loin et demande tout simplement s’ils/elles font de la TCC, ou s’ils/elles peuvent te rediriger.
Mais alors on s’en sort ou pas ?
Oui, on s’en sort. Pas tout le monde, mais cela s’explique souvent par ce manque d’implication évoqué plus haut. Pas que ce soit votre faute, mais si vous cumulez différents troubles (dit autrement, des comorbidités), comme un état dépressif ou d’autres formes d’anxiété (sociale, de performance, etc.), ce sera moins évident à traiter.
En général je traite trouble par trouble après avoir dressé le tableau clinique complet avec le patient. Et le choix stratégique de la thérapie consiste à commencer par ce qui va « tomber » en premier. Parfois l’on peut commencer par la phobie d’impulsion, parfois par une autre facette de la problématique globale.
Évidement, si vous n’avez « qu’une » phobie d’impulsion en arrivant au cabinet de votre psychologue, ce sera plus simple.
Bien plus difficile si vous arrivez les valises pleines, vous avez compris.
La conclusion, Papa-Psy !
J’espère que ce rapide tour d’horizon des méthodes vous aura un peu guidé dans les méandres des solutions à la phobie d’impulsion.
Parmi celles évoquées ici, j’ai un penchant pour ma paroisse thérapeutique, car j’ai la chance d’observer de très bons résultats sur ce trouble avec mes méthodes. Couplée avec une technique de gestion des émotions, et un petit zeste d’hypnose si besoin, et pouf vous devriez aller mieux.
Ça ne sera pas une ligne droite, c’est certain. Cependant, j’ai envie de vous dire que OUI, on peut se sortir de ces pensées intrusives et obsédantes.
Un(e) bon(ne) partenaire de thérapie, une bonne méthode, et tout ira mieux si vous êtes rigoureux(euse), régulier(e)s et constant(e) dans vos efforts.
Trouvez la méthode qui vous convient.
Le reste suivra.
VIENS DÉCOUVRIR MA THÉRAPIE GUIDÉE
Oui, je suis content.
Surtout pour toi car tu vas aller mieux très vite. Après des années de pratique auprès de mes patients atteints de phobies d'impulsions, j'ai developpé la méthode dont je rêvais, et qui est accessible entièrement en ligne car je suis une grosse feignasse.
Non, en vrai c'est parce que j'ai trop de monde; full de patients et que je ne peux plus recevoir de patients supplémentaire en cabinet.
Bref, si tu veux en savoir plus sur ma thérapie en ligne, je t'ai préparé une super petite vidéo de présentation et tu vas rencontrer mon visage, attention j'ai une tête bizarre parfois : "EN FINIR AVEC LES PHOBIES D'IMPULSION"
Et si vous avez des questions à propos de ma méthode, je vous invite sur ma page Facebook ou Instagram pour voir mes posts bizarres et/ou discuter avec moi (ou écrivez-moi, j'arrive presque encore à répondre à tout le monde).
Et si vous vous voulez comprendre un peu plus les phobies d’impulsions, lisez l’article « N’ayez pas peur de tuer vos enfants » le best article de ma life sur ce Blog.
Aller Bisous, Kiss et bien-être à toi.
P.s. : Game ! Hier j’ai pensé à me faire un petit saut en longueur par la fenêtre car elle était ouverte. Phobie d’impulsion ou non ? Réponse dans l’article J’ai peur de me suicider !
Venez Venez, oyé oyé, et découvrez tout ce qu’il faut savoir sur la Phobie d’impulsion ! La phobie d’impulsion est la peur extrême de suivre une impulsion, de perdre le contrôle et enfin pour terminer en beauté : de se nuire ou de nuire aux autres. Découvrez donc tout ce qu’il faut savoir sur cette phobie d’impulsion !
En d’autres terme, tu as peur de faire du mal sans le vouloir, comme si tu perdais le contrôle de toi-même à cause d’une force extérieure qui te pousserait à commettre l’irréparable.
Certaines classifications diagnostiques considèrent même la phobie d’impulsion comme une forme de trouble obsessionnel-compulsif (TOC). Car il s’agit d’une sorte de pensée envahissante et intrusive qui prend le dessus sur l’esprit. Mais attention, cette « force » n’est pas à comprendre dans le sens d’une autre facette de vous, ou d’une force ésotérique qui vous possède. Et en aucun cas il ne faudrait la considérer comme étant une pensée vous approchant de la folie !
Facile à dire, difficile à penser
La phobie d’impulsion pousse ensuite l’individu à avoir un comportement ou une autre pensée (compulsion) pour réduire l’anxiété que la pensée envahissante initiale vous fait ressentir.
Et si t’as pas tout compris, faisons plus simple : chez certaines personnes, une fois que le scénario qui fait peur apparait, l’individu essaie de contrecarrer cette pensée et ce scénario par des comportements. Des comportements d’évitement de l’objet phobique généralement, ou par une autre pensée pour lutter contre la première. Mais ce n’est pas systématique chez tout le monde donc pas de panique si vous n’êtes pas dans ce cas là.
Ok Papa-Psy, mais alors que faire ?
Alors comment identifier une phobie d’impulsion, ou reconnaitre ces pensées liées aux actes impulsifs ?
Du point de vue diagnostic nous l’avons vu, la phobie d’impulsion est une forme de TOC.
Alors après on s’en fiche un peu, oui. L’important étant de retrouver chez le patient une peur intense de ses propres pulsions et de ses propres pensées. Des pensées qui seraient liées à des pulsions qui incontrôlables.
Ce que l’on retrouve quasi-systématiquement chez les patients atteints par ce trouble :
Des situations où l’on le patient se sent envahi par des pensées en lien avec la perte de contrôle de soi-même.
Un contenu de pensées avec une anticipation « d’agression ». T’as tout compris Michel, une agression envers soi-même ou envers d’autres personnes, plus généralement les proches.
Il faut que le patient (malheureusement), ait une peur intense simplement par le fait d’avoir ce type de pensées.
Et enfin, le patient peut avoir des comportements (mais ce n’est pas une « obligation », ni même systématique) existant pour « bloquer » ces pensées de devenir réelles.
Quelles sont les pulsions les plus fréquemment retrouvée et observées chez les patients ?
Les personnes qui consultent un professionnel et sont diagnostiquées avec une phobie d’impulsion peuvent généralement identifier les pensées qui leur font le plus peur : blesser des êtres chers, sauter d’un balcon, aller shooter des vélos en conduisant, sauter devant un train, violer leur gosse ou leur collègue, gifler leurs potes, , etc. Mais c’est un peu No-Limit quand vous découvrez la phobie d’impulsion, il en existe tellement d’autres.
Elle ne sont jamais incroyables, croyez-moi. Car elles peuvent êtres très différentes mais elles partagent toutes la même mécanique anxieuse.
« Voila, votre phobie se situe ici, juste à proximité d’Alpha du Centaure »
Mais alors, d’où provient cette phobie ?
Tout d’abord, les patients ont une pensée ou une image mentale où ils se « voient » suivre une impulsion et perdre le contrôle. C’est généralement une catastrophe ou un truc très-mega-top grave, pas de doute ou de tergiversation là dessus.
Ensuite, les personnes utiliseront toutes les ressources psychologiques dont ils disposent pour « effacer » ces images ou pensées. Et c’est en cela que vous découvrez que la phobie d’impulsion est sacrément tenace, la garce.
Mais parce que se concentrer sur ses pensées est la mauvaise stratégie, leur anxiété empire et leurs pensées anticipatrices deviennent encore plus puissantes, plus fortes et plus fréquentes. C’est top moumoute pour se pourrir le dimanche après midi ou n’importe quel autre jour de la semaine. Vous découvrez la phobie d’impulsion sous un autre angle. Pas le meilleur, non.
Et oui Jeannine, te forcer à pas penser à des trucs pas cool, ça marche pas ! Et c’est le cas également pour les pensées agréables, si si, je t’assure. Essaie de te dire « tiens, ne pense plus à cette journée merveilleuse ».
Tu aura du mal à faire « off » comme avec ta télécommande et Netflouxe.
Comme ils ne peuvent pas contrôler ce qu’ils pensent, ils renforcent l’idée qu’ils vont perdre le contrôle, et cela va augmenter l’intensité de cette peur.
Conséquences de la phobie d’impulsion
Les phobies d’impulsions entrainent une réduction de la qualité de vie d’une personne.
Tout simplement car contrôler leur peur et éviter les situations qui les rendent anxieux prends beaucoup de place et d’énergie.
Inutile de dire que, petit à petit et sans s’en rendre compte, les personnes finissent par littéralement abimer et réduire des parties de leur vie personnelle.
L’obsession et la peur prennent souvent le dessus sur l’attention de la personne. Comme cela semble extérieur à la personne, les patients pensent pouvoir le contrôler. Lorsqu’ils ne le peuvent pas, ils ont l’impression de causer la pensée, et se disent « oh mais mon dieu alors je suis réellement comme ça ! ». Et finissent souvent par se dire « oui ok, la je suis pétée de la casserole, vite commandons une camisole sur Amazon avant qu’il ne soit trop tard ». T’a cliqué sur le lien j’espère, car c’est rigolo.
Le pire, c’est que ces individus ont l’impression de se battre contre une partie d’eux-même qui existerait « vraiment » !
Quel est le traitement ?
Quand vous découvrez la phobie d’impulsion c’est toujours un superbe monde de joyeusetés. Mais le traitement de la phobie d’impulsion, quelle que soit sa thématique ou l’obsession – qu’il s’agisse de se nuire ou de nuire aux autres – sera toujours abordé sous un versant psychologique.
Oui, car soigner une phobie d’impulsion avec des cours de cuisine, ça marche moyen en général.
Alors oui, dans certains cas d’anxiété extrême, je vais te révéler un truc qui ne va pas te plaire Jean-Pierre. Dans certains cas, on traite le trouble avec une thérapie ET un traitement médicamenteux. C’est parfois proposé afin de réduire en premier lieu l’intensité du trouble anxieux.
Pas de panique, prendre un traitement n’est pas si terrible que cela lorsque l’on sait comment ça marche et qu’on « casse » une représentation trop souvent erronée de certaines molécules type anti-depresseurs et anxiolytiques). Il ne s’agit pas de se shooter et d’être en camisole chimique style tu captes plus rien. Non, c’est dans une optique de diminuer l’anxiété à un niveau qui va être acceptable pour la patient, afin d’entamer une thérapie efficace.
En général, la thérapie est similaire au traitement des personnes atteintes de TOC.
Comment la thérapie fonctionne t’elle ?
Parfois on s’attarde à comprendre comment ils ont eu ce problème mais on passe essentiellement du temps à analyser comment cela affecte la patient dans sa vie actuelle.
On peut également discuter de ce que le patient a essayé et de ce qui a échoué dans ses tentative d’aller mieux.
Ensuite on passe à la partie « psycho éducation » : On apprends au patient à comprendre comment fonctionne leur esprit et surtout ce trouble anxieux.
C’est une première étape pour s’apaiser et reprendre le contrôle de ce qui leur arrive. C’est également mon choix dans ce qui est présenté dans les premiers chapitres de ma thérapie en ligne.
Par la suite, on s’attaque directement aux pensées et aux scénarios, en les affaiblissant par des exercices cognitifs, mais aussi comportementaux. Cela apportera aussi des changements dans la vie quotidienne du patient, puisqu’il/elle pensera déjà autrement en se comportant différemment.
N’oublions pas que s’il existe différentes approches psychologiques pour traiter la phobie d’impulsion, les seules qui sont validées par des recherches scientifiques sont les méthodes cognitivo-comportementales.
Soyons clairs, cela ne signifie pas que les autres approches ne fonctionnent pas ! Mais simplement que l’on n’a pas encore prouvé scientifiquement si elles fonctionnent ou non.
Cela est probablement dû au fait qu’ils ne font pas beaucoup d’études sur d’autres modèles thérapeutiques qui sont plus difficiles à standardiser.
« Quoi ? Un Rdv dans 4 mois ? Va te faire soigner le Psy ! »
La conclusion, Papa-Psy !
Demandez de l’aide pour vous en sortir.
N’attendez pas d’éplucher tout internet pour trouver une solution.
Identifiez qui peut vous aider, et passez à l’action !
Quotidiennement, j’ai des patients qui me contactent pour parler de la phobie d’impulsion.
Très souvent, ils/elles ne viennent que « parler » !
Évidemment, rien ne change pour ces personnes : parler du pneu crevé à votre garagiste ne va jamais le regonfler par magie.
À partir du moment où les patients se mettent en action, en prenant RDV avec un professionnel ou en utilisant d’autres outils comme une thérapie en ligne (voir ma thérapie guidée si ça vous intéresse), alors ils voient systématiquement une réduction de leur trouble anxieux.
Et si ils ou elles sont réguliers et assidus dans leur travail et leurs exercices, ils disent adieu à leurs phobie d’impulsion.
Alors…pourquoi pas vous ?
Mettez vous en action, il est vraiment temps d’aller mieux !
Coucou les peureux, les pleutres, les lopettes et les paniquards ! Vous êtes toutes et tous là ?
On peut commencer ! Je vous propose aujourd’hui de plonger directement dans les profondeurs insondables de la peur, endroit merveilleux où tout est absolument possible.
Après quelques années à exercer en libéral, j’ai rencontré toute sortes de situations particulières, d’histoires de vie complètement folles, improbables, parfois difficiles mais si souvent admirables.
Mais le cas des phobies, c’est vraiment génial. Des situations où la peur côtoie le rire, quand on peut rire d’un problème avec son patient et inversement avec son thérapeute, considérant que cet aspect irrationnel de la peur n’est que le dérèglement de certains aspects de notre chimie.
Malgré leurs répercussions désagréables, les conséquences handicapantes, les phobies restent une source intarissables d’histoires incroyables et de fantasmes populaires.
De la phobie du papier, à la peur de tuer ses proches (voir l’article), la peur du sable en passant par l’angoisse du vent ou des roues de vélo, tout peut être prétexte à notre psychisme pour déclencher sa bonne cascade de sensations désagréables que les personnes touchées cherchent à fuir à tout prix.
« C’est de ta peur que j’ai peur »
W. Shakespeare
Oui alors pas forcément, ou alors il faut changer de métier Monsieur Papa-Psy.
Distinguons le mot « peur » que nous employons tous les jours comme « j’ai peur d’avoir perdu mon téléphone », « j’ai peur de ne pas avoir bien fermé ma porte », de la VRAIE peur.
Tremblez, pauvres mortels ! La vraie PEUR on vous dit !
Celle qui vous saisit la main comme la surveillante de votre école primaire, de celles qui ont la poigne qu’on oublie pas, d’une fermeté dont on ne peut se défaire : la Phobie.
La phobie est une peur incontrôlable, incontrôlée, et souvent irrationnelle.
Et c’est bien ce qui est absolument naze dans ce type de trouble : vous savez pertinemment que c’est débile, mais vous ne pouvez rien y faire.
Vous avez peur des insectes, tout en sachant que vous ne risquez rien. Mais le dégout qu’ils provoquent est réel, et votre corps réagit pour vous : il veut partir en courant, et pousser votre gorge à hurler comme un goéland enivré à l’absinthe.
Pourtant, votre tête sait que c’est ridicule, elle vous supplie de vous contrôler (comme votre conjoint) mais rien n’y fait : tout le monde vous regarde, rigole, et vous basculez de la peur à la honte ou à la gêne en quelques secondes.
Sympa l’ascenseur émotionnel : que de la descente.
Et dans ma série des métaphores ratées, la phobie c’est un peu comme si votre voiture se mettait à doubler toute seule à zouze-cent kilomètres/h, alors que vous souhaitez simplement vous garer devant votre restaurant préféré. La seule différence c’est que sauter par la portière est rarement une bonne solution, que ce soit dans la situation de la phobie, comme dans celle de la voiture.
La surprise du choc (émotionnel ou non) sera par contre un peu différente. Et le bruit de votre tête sur le sol aussi.
Promis, pas de photo d’araignée dans cet article. Mais peut-être un Clown.
La phobie c’est quoi qu’est-ce ?
Bref comment fonctionne une phobie ?
Alors faisons simple, vous aviez compris que ce site n’a pas pour vocation à vous transformer en puit de neurosciences ou professeur(e) de biochimie.
Dans la phobie dite simple, l’individu établi un lien irrationnel entre un stimulus et la peur.
Parfois ce conditionnement est opéré suite à un évènement, mais parfois ce phénomène d’association se fait « comme ça ».
Oui, je reconnais : c’est bien pute pardon perfide de la jouer ainsi, mais si la peur était fair-play, ça se saurait.
Mieux encore, l’individu peut développer ensuite une anticipation anxieuse : il/elle déclenchera la sensation, l’émotion de peur avant même d’observer ou d’être en contact avec le stimulus phobique.
Quelques exemples simples, réellement rencontrés en consultation.
J’ai juste changé l’âge, le prénom, et des détails, vous vous en doutez. Enfin, j’ai gardé deux trois trucs vrais, comme la peur elle-même, sinon j’écris pour rien.
Et là faut pas déconner, j’ai autre chose à faire aussi parfois.
Autant en emporte le vent
Bob à 7 ans, et il s’est retrouvé en voiture avec ses parents dans une tempête abominable, avec grêle et éclairs à toute berzingue mode soirée stroboscopique de Zeus et ses potes les teufeurs.
Il développe ensuite une peur panique du mauvais temps. Le ciel se couvre, son stress l’embrouille.
Si un éclair tombe, vous pouvez être sur que Bob monte à 160 pulsations minutes, avec cris, sudation excessive et motivation à creuser le sol pour se cacher à 18 mètres sous votre domicile. Même Dupont de Ligonnes n’y avait pas pensé.
Ce type de Phobie est également très tendance et se marie idéalement avec les attaques de chien, les films d’horreur, ou le sympathique cambriolage au retour de vacances.
Pensez à compléter votre tenue phobique en la complétant d’accessoires anxieux histoire de sublimer votre teint blafard.
On y retourne !
Dans ce type de phobie, vous « apprenez » et déclenchez la peur anticipée que cela se reproduise, tout simplement.
Vous redoutez chaque évènement ou situation qui pourrait vous faire dire que ça pourrait arriver à nouveau. De la porte mal fermée, au bruit étrange, tout est bon pour valider vos scénarios anxiogènes, surtout quand vous avez 5 ans et que vous avez peur qu’un inconnu rentre chez vous pour voler télévision, bijoux et collection de Poupées.
Il existe des cambrioleurs bizarres, oui.
Bref, pour vous, c’est vrai, ça l’a été une fois, ou bien vous l’avez vu à la télévision, donc ça peut se (re)produire. Et votre corps active juste l’ordre de se mettre en route direction autoroute de l’horreur et de la peur.
On continue ?
Bob n’oublie jamais d’emporter sa Phobie en vacances
Un Pont trop loin
Un cas où la phobie se déclenche un peu genre pouf-oui-là-comme-ça-j’avais-rien-à-faire :
Mike a 9 ans, et il se réveille chaque matin avec la peur progressivement envahissante du vide potentiel, et plus tard des ponts.
Au début, c’était drôle, ses copains rigolaient avec lui quand il voulait traverser la rue pour ne pas passer sur les grilles ou les plaques métalliques fixées dans le trottoir.
« Y’a le vide » dessous disait-il. Ça faisait marrer tout le monde, même Michelle de la cantine qui à la peur du poisson pané rappelons-le, et qui fait son évitement bien à elle chaque vendredi.
Mais Mike n’est pas fou : il cherche juste à éviter ce qui déclenche en lui une sensation oppressante. La même qui lui insuffle l’envie irrépressible de se barrer, sauter, voler par dessus chaque élément lui rappelant le vide potentiel sous ses pieds, dusse-t’il être éloigné de plusieurs centimètres d’acier supportant largement son poids.
Sauf que Mike comprend. Oui, c’est un humain, pas une loutre.
Smart Mike
Il comprend vite à force de réflexion, qu’il y a du vide sous moults trucs de notre quotidien : escaliers, ascenseurs, étages, voiture, les tunnels, les ponts. Et des « ponts », il y en a partout, même pour passer au dessus d’une canalisation. Suffit que Mike ait remarquée l’entrée d’un local technique ou souterrain et vous ne pourrez plus passez au dessus à pied ou en voiture.
Quel boulet ce Mike.
Bref, Mike marche sur la pointe des pieds dans l’appartement. Et bien sur, c’est loin d’être Billy Elliot, il à une sudation de 2 litres de cortisol par minute et il vous pète une durite dès que vous essayez de lui dire que « c’est dans ta tête mon chéri ».
Sympa le conseil, aussi bon que « il ne te méritait pas ». Colère garantie.
Non, dans ce cas faites moi plaisir, allez consulter. On peut rigoler deux minutes mais on a rarement réussi à faire un rat de l’opéra à coups de phobies. Je suis sur que certains y ont déjà pensé mais là non, stop.
Il marchera sur l’eau si vous devez passer le pont de San Francisco, c’est déjà pas mal. Pensez à filmer l’exploit, ça fera quelques Likes.
Dit moi, Mike, tu te les cherche un peu, non ?
Comment on s’en sort Papa-Psy ?
Déjà une règle simple avec les phobies : évitez d’éviter !
Plus vous fuirez votre peur, plus elle a de chances de se renforcer. Ce n’est évidemment valable que dans le cas de phobies, car dans le cas d’une peur objective, en général votre organisme sait vous dire des choses utiles. Par exemple, « tu ferais mieux de te pousser y’a un bus qui ne t’a pas vu traverser » ou « regarde ce sanglier, il semble se rapprocher bien trop rapidement de toi ».
Concernant les peurs irrationnelles comme celle des ponts, des araignées, de la foule ou l’enfermement, rien de plus simple : il faut vous exposer.
Rester au contact du stimulus composant votre phobie aura deux impacts thérapeutiques :
progressivement affaiblir votre croyance de la dangerosité du stimulus : si l’araignée ne me pique pas au bout de 17heures à son contact, peut-être qu’elle n’est pas si dangereuse ou dégueulasse. Enfin si elle l’est encore, mais au moins vous balisez moins.
Augmenter votre résistance au stress, car le phobique a souvent tendance à devenir hyper-sensible à la moindre variation physique qui correspond à sa peur. Si il passe de 70 pulsations minutes à 71, il est déjà à plus de 100 mètres, fuyant ce qu’il croit être un danger : sa phobie. À l’inverse, et à l’instar d’un muscle, nos récepteurs s’endurcissent au fur et mesure qu’ils sont exposés à la même substance. Vous avez dit « accoutumance » ?
Métaphore Collector
Considérez également la vue métaphorique d’un dialogue entre le corps et l’esprit :
« Corps écoute, Marie-Paule nous fait encore rester dans cet ascenseur, mais finalement on n’y reste jamais bloqués. »
« Hey Esprit, ça gaze ? Il se passe rien ? Bon, j’arrête de sécréter pour rien alors. Les allègements d’horaires c’est toujours pour les autres. »
« Ouai, en plus on est pas morts quand une fois on est restés bloqués dedans. Je me demande si Kone et Otis se foutent pas un peu de notre gueule. Moins j’y crois plus j’oublie. «
« C’est la vie c’est la vie. »
« Au fait Corps, tu passes boire un coup pour le départ d’Appendicite ? «
« Non pas le temklqsdù$`% »
Ok la fin n’a pas de sens. Comme bon nombre de phobies, vous l’aurez compris.
Et ça marche ?
Il existe plusieurs méthodes efficaces pour traiter les phobies, mais l’objectif n’est pas ici de faire le comparatif des méthodes qui « marchent ».
Je parle ici de ce que j’emploie au cours de mes consultations, et dont la science atteste de très bon taux de réussite. Bref ça marche mieux que bien, tant pis pour l’objectivité inter-méthodes de l’article.
La Thérapie Comportementale et Cognitive fonctionne admirablement, et quel que soit votre âge.
Des exercices comportementaux comme l’exposition expliqué ci-dessus, ou la restructuration cognitive font de cette méthode un formidable outil à buter les phobies.
N’allez pas non plus vous exposer n’importe comment. Demandez conseil.
Ça se prépare, c’est pas un Veau aux Olives.
La Conclusion, Papa-Psy !
Pas le temps de tout développer ici, mais vous l’avez compris, les commentaires, les réseaux sociaux et le mail sont là pour ça si vous voulez étendre la discussion.
Mais n’oubliez pas : si l’objet de la phobie n’existe pas en tant que danger objectif et réel pour la personne, la sensation de peur, de terreur même, existe bel et bien chez ceux qui y sont confrontés. Et c’est vraiment merdique à vivre.
Allez, ciao les courageux, perso je vais regarder « Ça » histoire de lutter contre ma Coulrophobie.
P.S. les copains, si vous trouvez que je suis approximatif dans mes exemples de phobies, ou de familles de phobies, considérez cet article comme tel. Mais pour les consultations en général ou presque tout le temps, on utilise ça : DSM-IV, critères et manuel diagnostique.
INFORMATION MÉGA IMPORTANTE : MA MÉTHODE DE THÉRAPIE ENTIÈREMENT AUTONOME EST ENFIN DISPONIBLE ! Oui, je suis content.
Surtout pour toi car tu vas aller mieux très vite. Après presque un an de travail et de café, et des années de pratique auprès de mes patients atteints de phobies d'impulsions, j'ai enfin terminé la méthode dont je rêvais, et qui est accessible entièrement en ligne car je suis une grosse feignasse mais en vrai c'est parce que j'ai trop de monde et que je peux plus recevoir tout le monde.
Ouch, trop longue cette phrase.
Bref si tu veux en savoir plus sur ma thérapie en ligne, je t'ai préparé une super petite vidéo de présentation et tu vas rencontrer mon visage, attention c'est particulier : "EN FINIR AVEC LES PHOBIES D'IMPULSION"
Et si vous avez des questions à propos de ma méthode, je vous invite sur ma page Facebook ou Instagram pour voir mes posts bizarres et/ou discuter avec moi (ou écrivez-moi, j'arrive presque encore à répondre à tout le monde).
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