Phobie d’impulsion : J’ai peur de me suicider, au secours !

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Vous, vous avez tapé « j’ai peur de me suicider » dans Google ! Cet article est fait pour vous. 

Restez avec moi, je suis certain que vous serez encore vivant(e) et plus détendu(e) avant la fin de l’article.

Avez-vous déjà regardé une fenêtre et eu l’image de vous en train d’hurler en courant et effectuant le meilleur saut en longueur – mais surtout en hauteur – de votre vie ? 

Et vous, avez-vous déjà envisagé le bon coup de volant pour vous encastrer dans ce mur pittoresque mais ô combien efficace avec votre jolie Clio ?

Ou alors, peut-être faites vous partie de celles et ceux ayant pensé que vous pourriez prendre le fusil de tonton Michel et faire un carnage avant d’en finir avec vous-même ? 

Toutes ces pensées vous parlent, car vous en avez peur. Et si vous en avez peur, tout va bien. 

Je serai votre Psychologue le temps de ces quelques lignes, suivez-moi au pays de ces pensées intrusives, ces pensées obsessionnelles qui vous pourrissent la vie.

C’est un suicide par 3 balles dans la tête, chef !

Alors non, avant de vous dire que vous allez un jour vraiment passer à l’acte, il convient de comprendre ce type de pensées, leurs mécaniques et ce qu’elles provoquent réellement.

Je ne vais pas ici vous donner d’astuces pour mieux réussir votre suicide, puisque vous ne le ferez pas. Si vous lisez ces lignes c’est certainement car vous savez que vous souffrez de phobies d’impulsion, ce sympathique trouble anxieux qui vous fait croire que vos pensées vous définissent.

Alors souvent mes patients me disent : « j’ai des pensées de suicide alors que je n’en ai pas envie : ma vie est plutôt sympa, avec amour, tendresse, travail, fleurs, Netflix et épanouissement. J’ai du prendre un choc dans le crâne sans m’en apercevoir, ou alors j’ai une pathologie mentale ». 

Et forcément, réaliser (et croire !) qu’on a un problème psy, ça peut faire peur. 

Je serais pareil, et franchement on serait comme amis et frérots de la galère dans le quartier des humeurs anxieuses.

Que la police arrête ces pensées !

Mais la police, c’est votre émotion. Seulement…ce n’est pas comme vous l’auriez pensé. 

Vous connaissez le système de la phobie d’impulsion par coeur. Si ce n’est pas le cas je vous renvoie vers cet article incroyable de ce blog : « N’ayez pas peur de tuer vos enfants »

Reprenons.

Imaginez que vous êtes chez tata Josiane, et voyez la fenêtre ouverte. Vous le savez, il y a environ un bon 2 mètres de hauteur là dehors, et la pelouse est certainement plus rêche et moins entretenue que celle du stade de France. 

Ça sent bon la réussite du saut suicidaire avant les lasagnes du déjeuner. 

Ok, vous avez donc pensé à comment vous pourriez vous suicider. 

Et immédiatement, vous avez eu peur de vous suicider. Mais entre les deux pensées, votre cerveau a opéré un rapide traitement tel que : « penser au suicide = pas normal = problème psy = danger = alerte = peur = perte de contrôle = problème psy = cercle vicieux vicieux = retour 6 cases en arrière = danger = etc ».

Peur de ma phobie d’impulsion

Sauf que c’est justement ce qui vous distingue des gens qui n’ont pas de phobies d’impulsions : vous avez peur de vos pensées, pas nous. Et ouai, désolé, nous la vie c’est trop cool, nous autres pouvons penser à se jeter du 17ème étage de la tour Montparnasse et on s’en cogne l’œuf si ça fait peur ou non : on sait qu’on ne le fera pas. 

Mais en fait c’est pas drôle du tout, et si tu lis ça pour ta femme qui en souffre, un peu de respect. Avoir peur de la mort, c’est un peu normal quand même. Ce qu’il l’est moins, c’est de flipper à penser qu’on pourrait passer à l’acte alors qu’on est objectivement convaincu qu’il n’y a aucune raison de le faire. 

Alors oui, si mentalement on fonctionne comme ça, on a peur de se suicider. C’est plutôt bien fait comme mécanisme. Inutile, mais bien fait. 

Évitez, y’a rien à voir ! 

Souvent, pour se protéger de vos pensées, vous vous adaptez en changeant votre comportement. 

L’avez-vous déjà remarqué ? Vous évitez de vous approcher des fenêtres, ou demandez systématiquement demander à quelqu’un de les fermer pour vous…toutes sortes de comportements destinés à éviter la finalité de votre pensée. 

Votre scénario mental vous dit que pourriez perdre le contrôle et passer à l’acte. Ce n’est donc pas complètement con de votre part de tout faire pour que les choses ne tournent pas en week-end fleuri à la morgue. 

Évitez d’éviter

Et oui Micheline, si tu fermes la fenêtre mais que tu deviens tout à coup éprise d’une irrépressible envie de sauter, tu te pètera le nez contre le double vitrage. 

Une malade mental en pleine décompensation ne sait plus comment tourner une poignée, c’est bien connu. 

Et dans le cas des pensées phobiques de suicide en voiture, c’est un peu la même chose : vous prenez le bus ou vous prétextez un petit mal de ventre pour ne pas conduire. Au moins vous êtes sûre et certaine de ne pas envoyer la famille Schumacher dans le mur. 

Tout ceci s’adapte avec les couteaux, les médicaments, les traversées d’autoroute de nuit, etc. 

La créativité d’évitement est sans limite dès lors qu’une pensée vous fait peur. Et quand on a peur de se suicider, n’en parlons pas.

Vous avez donc compris que ces comportements sont adaptatifs. Ils servent à vous rassurer le temps de la situation qui vous dérange. Mais certainement pas de soigner la phobie d’impulsion en profondeur. 

Dans cette peur de se suicider, c’est aussi sur la pensée qu’il faut travailler. Et pas seulement sur la situation. Ce n’est pas le contexte qui vous fera passer à l’acte, mais votre pensée. 

« QUOI ! MA PENSÉE ? »

On se calme Bernadette.

Quand j’écris que votre pensée vous fait passer à l’acte, c’est de l’acte d’évitement dont je parle. Fermer les fenêtres, donner le volant, ranger le fusil au grenier, vendre les couteaux, tout ces comportements sont des passages à l’acte de votre pensée, pour vous rassurer. 

Mais des comportements inutiles, que j’appelle des comportements de maintien. Ils diminuent le stress dans l’instant, mais maintiennent ce dernier sur le long terme.

Inspecteur, nous avons une piste !

La piste c’est bien évidemment de ne pas suivre vos idées de comportements évitants. 

Dans le cadre des phobies d’impulsions, le travail consiste – entre autres- à s’exposer graduellement à ce qui vous fait peur. 

Bien évidemment, je ne vous ai pas dit de vous pencher d’une fenêtre au 142ème étage à Dubai, alors redescendez les influenceuses. Commence par t’entraîner à Marseille. 

Et donc commencez par un rez-de-chaussée, ou un petit premier étage.

L’idée est de trouver le premier et le plus petit stimulus qui va déclencher cette peur de « je serai capable de passer à l’acte ». 

Par exemple, s’assoir devant une fenêtre ouverte, à très bonne distance, en étant pourquoi pas accompagné d’un(e) proche, afin d’observer cette fenêtre. Mais l’exercice va être de surtout d’observer ce que cette fenêtre provoque en vous, au niveaux des pensées phobiques et des émotions désagréables.

Idéalement, il est conseillé de tenir un journal ou un cahier de ses essais/tentatives, où vous consignerez les temps d’expositions et l’intensité observée à chacune de vos tentatives. 

Tout cela est bien sûr préparé en thérapie et l’accompagnement avec un psychologue est plus que recommandé. 

Au fur et à mesure de vos exercices, l’intensité de la peur, ce qui est en réalité plus précisément du stress, va diminuer. 

Dans un travail thérapeutique, à chaque fois qu’une situation d’exercice est « désensibilisée », nous passons à l’exercice suivant, plus difficile, et ainsi de suite jusqu’à éradication du trouble anxieux, et la disparition de la phobie d’impulsion. 

Et là pouf, enfin, vous n’aurez plus peur de vous suicider. 

Trop bien la psychologie.

La conclusion inspecteur Papa-Psy ! 

J’espère vous avoir fait avancer dans votre compréhension du trouble, et vous avoir aidé(e) à prendre du recul sur vos pensées phobiques, intrusives et anxiogènes.

En les évitant par des comportements de « protection », vous maintenez parfois le problème initial. 

Si vous souhaitez faire un petit point de votre situation anxieuse, et vérifier ensemble que vous souffrez bien de phobies d’impulsion, vous pouvez prendre RDV par téléphone avec moi via le menu en haut ou en cliquant ici.

J’ai peu de disponibilité et donc parfois beaucoup d’attente car vous êtes toujours plus nombreux et nombreuses à me consulter en présentant des phobies d’impulsion. 

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Et si vous avez des questions à propos de ma méthode, je vous invite sur ma page Facebook ou Instagram pour voir mes posts très marrants, bien plus qu'ici je pense et papoter avec moi (ou écrivez moi sur [email protected] : j'arrive encore à répondre à tout le monde).

Bon et pour notre sujet, allez voir les statistiques de suicide : elles ne sont pas en augmentation…mais en très nette diminution depuis 20 ans…36 % de suicide en moins sur les 20 dernières années !

Voyez vous même ici.

Aller bisous, bonheur et beaucoup de menuiseries ouvertes à vous.

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11 Commentaires

  1. bj papa psy ; j’ai 63 ans et suite à une longue période de stress pro j’ai développé une phobie d’impulsion ; des pensées horribles me sont venues en pleine poire du style de foutre un cycliste en l’air, envoyé un café brulant dans la tronche à un pote. ensuite j’ai eu aussi des pensées sexuelles inapropriées qui m’ont fait culpabiliser etc…je sais que je ne passerai jamais à l’acte mais ce genre de pensées me perturbe et tourne en boucle . je suis une bonne personne et j’ai l’estime de moi. j’ai l’impression que ces pensées sont l’inverse de moi et de mes valeurs. je suis pourtant un gros déconneur et artiste et j’écris beaucoup mais je suis un hypersensible sur le monde et la souffrance des autres .parfois je ris de ces pensées quand la bonne humeur est présente. MERCI PAPA PSY CAR JE ME RECONNAIS DANS VOS EXPLICATIONS. un peu d’humour par moment je discute avec quelqu’un de sympa et il me vient la pensée de lui mettre une baffe dans la gueule!!!!

    • Bonjour Loulou ! Merci pour votre retour et je ne doute pas que vous êtes une bonne personne. Bizarrement ce trouble ne touche « que » les individus qui ont des valeurs fortes, et donc…peur de les perdre, peur de faire du mal. Et bien oui, celui/celle qui s’en fout de lui-même (le dépressif, malheureusement ?) ou des autres (l’égocentrique, le sociopathe ?), n’ont pas ce type de problèmes car ce ne serait pas une peur ou un risque pour eux de faire du mal.

      Mais bon, il arrive a de bonnes personnes de mettre une baffe, parfois il faut savoir se défendre ! J’ai bien dit se défendre ! 🙂 Bonne continuation !

  2. Le « dépressif » n’a pas ces peur car il s’en fout de lui même et ce n’est pas un problème pour eux de faire du mal ? C’est un peu choquant comme discours. Surtout pour les gens en dépression qui se battent pour s’en sortir et qui sont loin de s’en fichent d’eux même. J’ai moi même une dépression et un trouble anxieux généralisé qui engendre des idées noires mais systématiquement suivis d’angoisses et de phobies d’impulsion. D’ailleurs beaucoup de personnes en dépression développe des phobies d’impulsion ou en avaient au préalable. Une personne en dépression ne veut pas dire qu’elle n’a plus de valeurs humaines, et qu’elle se fichent de se faire du mal ou d’en faire aux autres, même si ça peut arriver dans les cas les plus sévère. C’est vraiment un cliché ce genre de réflexion.

    • Madame Anselin bonjour, merci pour votre commentaire. Je me permet tout de même de vous y répondre afin de clarifier certains points, étant certains que vous n’êtes pas, au fond ce que l’on appelle maintenant les « Haters » ou « Rageux ».
      Je m’explique : vous semblez faire une généralité partant d’un raccourci dans mon commentaire (raccourci assumé). Ne pouvant faire un ouvrage de 9000 mots en commentaire, ce que je souhaitais faire passer à ce cher Loulou, est que les valeurs sont fortement abimées dans la dépression, alors qu’elles ne le sont pas dans le cas des phobiques d’impulsion. Le point d’interrogation dans mon commentaire est là également pour ajouter à la réflexion, non pas pour stipuler d’une réalité univoque.
      Vous comprendrez que la Psychologie est complexe et que l’on ne peut tout nuancer et mentionner dans une réponse. Vous semblez avoir été blessée et j’en suis désolé.
      Par ailleurs, vous avez raison de mentionner un cas particulier (d’autant plus que c’est le votre) : quand l’individu souffre d’un syndrome dépressif auquel s’ajoute une comorbidité de trouble anxieux tel que la phobie d’impulsion. C’est un cas particulier, où le diagnostic de dépression peut être discutable et discuté tant le trouble anxieux agit comme un levier supplémentaire aux symptômes dépressifs : il n’est pas rare de voir un anxieux diagnostiqué comme dépressif, à tort.

      Pour résumer ?
      Je ne pense pas que les dépressifs n’ont plus de valeurs humaines, mais qu’il leur est plus difficile – de part leur souffrance – de se respecter, de s’aimer.
      Les phobiques d’impulsion ont ces valeurs intactes, mais n’en ont pas plus, pas moins. Mais ont peur, plus que tout, de les perdre.

      J’espère que le malentendu est résorbé. Courage à vous, sincèrement, pour votre situation.
      N’hésitez pas si je peux faire quoi que ce soit par message privé, pour vous aider ou renseigner.

      De mon côté, ni rancune ni clichés des Haters 😉
      Prenez soin de vous.

      Papa-Psy // Ced.

  3. Bonjour Papa Psy.
    44 ans, marié et père de 3 enfants en bas age, j’ai des phobies d’impulsion depuis 1 an, suite a une TS en juillet 2021. J’ai des jours avec et des jours sans. Que me conseillez-vous? Merci 🙂

    • Bonjour Monsieur Paris !
      Alors tout d’abord, je suis navré de ce que vous avez vécu en 2021.
      Il est difficile de vous conseiller en quelques lignes, car il faudrait je pense avoir un entretien pour bien délimiter le travail nécessaire sur les phobies d’impulsions.
      Je m’explique, ce que vous avez vécu en 2021 est peut-être lié à un événement, à un état ou un syndrome dépressif…ou autre chose.
      Je vous recommande donc de prendre rdv auprès d’un psychologue formé en TCC, sur le site aftcc.org .
      Pour ma part, je fais des entretiens téléphoniques mais sachez que j’ai généralement 3-4 mois d’attente.

      Mais si le contour de la phobie d’impulsion est bien délimité, alors je vous propose également mon outil de thérapie en ligne disponible à l’inscription sur https://papa-psy.systeme.io/presentation-00-therapie

      Et bien sur, nous pouvons continuer cet échange, pour vous aiguiller, sur mon mail cedric @ psychologueajaccio.com (sans les espaces avant et après le @).

      Prenez soin de vous 🙏🏼

  4. Bonjour,
    J’ai récemment traversé une grosse période d’anxiété ++, anxiété que j’ai du mal à gérer et qui n’est causée par rien de bien précis. Ca monte, ca monte, … et ça ne redescend pas. Cette anxiété très forte m’a amenée à aller un mois dans une clinique de repos en début d’année car je n’arrivais vraiment plus à gérer. Depuis que je suis rentrée, il y a des hauts et des bas. J’essaie d’avancer mais c’est difficile. Par hasard, j’ai récemment lu qu’une mère de famille qui a des points communs avec moi (nombre d’enfants, centres d’intéret,..) s’était suicidée. Depuis je ne cesse de penser que je suis comme elle, qu’elle était peut etre dans les mêmes difficultés anxieuses que moi et que je vais finir par faire la meme chose. Je n’ai pas de détail sur elle, je ne sais pas pourquoi elle en est venue à se supprimer. Je la suivais sur instagram et je me retrouvais parfois en elle, c’est tout. Son histoire me hante, j’ai une peur bleue du suicide, et si moi aussi j’arrivais à ce point de non retour après la période difficile que je traverse en ce début d’année ??? et si, et si,…..Je ne fais que penser à elle et trouver des parallèles avec moi et ma vie, comme les gens qui vont sur internet pour un bouton et repartent persuadés d’avoir un cancer car ils trouvent des points communs avec le moindre petit élément descriptif et finissent pas être convaincus vous voyez ?
    Qu’en pensez vous ? s’agit il d’une phobie selon vous ?

    • Bonjour Laure ! Alors je suis désolé pour ces pics d’anxiété et cette phobie d’impulsion. Néanmoins, je me permet de vous faire remarquer les « erreurs de pensées » que l’on peut faire lorsque l’on est dans ce trouble anxieux : le lien que vous etablissez entre cette mère de famille et vous tout d’abord. Le nombre d’enfant, les centres d’interets, ne sont pas des facteurs que l’on peut utiliser comme facteurs déclenchants dans le passage à l’acte de cette pauvre dame. Nous établissons souvent a tort des comparaisons et des liens qui ne révèlent rien, si ce n’est la croyance que tout est « lié » et que donc, la situation de l’autre peut s’appliquer à soi.

      Par contre effectivement comme tous les anxieux et surtout dans la phobie d’impulsion, la mécanique de pensée est toujours la même : Je crois à quelque chose. et cela me fait peur. Je dois donc diminuer ma peur en cherchant des informations qui vont invalider ce scénario. Et je tombe sur des infos sur lesquelles j’établis des liens (comme l’exemple précédent), ou je trouve d’autres infos qui entretiennent la mécanique du « et si, et si, et si ? ».

      Le travail en thérapie (avec ma thérapie en ligne ou en cabinet) consiste a déconstruire ces croyances, ces scénarios, et changer les comportements de vérification, d’évitement également. Et bien évidemment en bout de chemin, l’abaissement de l’intensité anxieuse est également recherché et travaillé grâce à des exercices.

      Mon conseil ? Entamez rapidement une thérapie afin d’en sortir, n’hésitez pas à me contacter par mail ou sur les réseaux sociaux (insta/FB).

      Courage à vous !

  5. Bonjour
    J’ai été voir une psychologue et à l’heure d’aujourd’hui j’ai peur d’en finir avec moi même et je n’en es pas envie. Ma famille mes enfants mon mari etc ont besoin de moi et moi aussi. J’aimerais m’en sortir car cette peur me fais vraiment peur. J’ai envie de retrouver une serenite.

    Merci à vous

    • Kim bonjour, et merci pour votre message.
      Si vous avez vu une psychologue et si elle est correctement formée et habituelle de la phobie d’impulsion, vous devriez au bout de quelques séances (une dizaine généralement), aller mieux.
      Notez que vous avez peur « d’en finir » mais aucune intention de le faire. Cette distinction entre « crainte du pire » et « l’illogisme de cette réalité » atteste (en grande partie) la présence d’une phobie d’impulsion.

      Travaillez ce trouble et vous n’aurez plus de problème. N’hesitez pas à me solliciter pour toute autre question, par mail, Insta, , FB, Tiktok(@lepapapsy), mail, etc.

      Courage et prenez soin de vous !

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