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Enfants : 3 solutions pour situations de crise

Petit tour rapide de certains comportements insupportables des enfants qui peuvent vous faire perdre votre self-control en 3 dixièmes de seconde, ou quand l’enfance est plus puissante que l’injustice d’un dernier Magnum chocolat blanc disparu dans votre congélo.

Quand notre enfant ne vous écoute pas, touche à ce qu’il ne faut pas, ou qu’il se pique une colère de l’autre monde dans un lieu public, commençons une nouvelle série d’article sur les comportements difficiles de nos enfants (et non pas les comportements des enfants difficiles, c’est différent !).

Quand l’enfant ne vous écoute pas

Perdu dans une dimension parallèle, l’enfant s’amuse à switcher entre deux monde. Le premier où il ne vous voit plus, ne vous entends plus, perdu au milieu des monstres, chevaliers, princesses et dinettes, et le deuxième où il feint votre présence de personne éthérée ne servant à rien qu’a lui pourrir son premier monde.

La solution immédiate : le cri. Effectivement c’est une machine puissante pour traverser d’un univers à un autre. Les physiciens se pencheraient même sur la question afin explorer d’autres dimensions.

Privilégiez tout de même le contact visuel avant de vous époumoner : un enfant reprend contact avec votre réalité plus facilement s’il voit votre regard.

Et il aura davantage envie d’y revenir si vos yeux ne sont pas injectés de sang. Si, si, je vous assure.

Le problème ne vient pas de leurs oreilles, donc ne rêvez pas de greffe.

Quand l’enfant touche exactement à ce que vous aviez dit de ne pas toucher

Oui, le cerveau des enfants n’est pas totalement connecté, selon son âge. C’est comme ça : leur « verrou de sécurité » ne marche pas encore pleinement, le fusible de l’inhibition n’est pas mature.

Sachez que l’expérience est leur seule forme d’apprentissage dans les premières années : le reste n’est qu’information, donc toucher à cette prise ou relancer la machine à laver à la fin de son cycle est plus concret qu’un « tu comprendra plus tard ».

L’enfant, puisqu’il est enfant, préfère obtenir une réponse immédiate par l’expérience.

Les enfants ont des questions avec leurs mains : laissez les explorer.
Sauf le four, ou le clou dans la prise ceci dit.
Les effets irréversibles comme la mort pourront êtres appris plus tard.

Donc très tard ou vers la fin de leur vie, c’est selon.

L’enfant apprend progressivement à accepter de voir différer le résultat, du moment de sa demande.

Quand l’enfant se prend une colère dans un lieu public

Définitivement le niveau Master

Level + 10000 de la maitrise de soi pour l’adulte.
Le regard des autres adultes, votre socle de valeurs éducatives qui ne veut pas céder, la colère qui ne demande qu’à faire voler votre enfant jusqu’à Saturne pendant un an ou deux, le retard accumulé pour les courses ou pour amener votre ainé à son cours de Karaté Hispanique sur Glace : tout est réuni pour vous faire perdre la face.

Il ne manque plus que votre belle-mère passant à ce moment là et y apposant un « Mais enfin, comment tu t’y prends ? », et c’est le Perfect.

Vous qui vous plaigniez de ne jamais voyager, vous pourrez découvrir s’il existe des émotions nouvelles au delà de la fureur. La belle-mère appréciera le déplacement aussi.

Évitez la négociation directe, évitez d’utiliser un « NON » ferme : cela peut vous permettre de vous sortir plus facilement d’une situation devenant compliquée. Pourquoi ?
Parce que si vous faites en sorte de calmer avant tout son émotion négative (en lui montrant votre calme apparent), vous aurez plus de chances d’échanger avec lui. Une fois l’émotion atténuée, tentez une compréhension de son besoin. L’enfant intégrera et comprendra plus tard dans son développement que sa glace ou son cadeau peuvent êtres obtenus ultérieurement. Petits, l’impulsion, l’immédiatement priment. Dur pour lui de refréner une envie : c’est maintenant, tout de suite.
Discutez de ce besoin, il se sentira mieux compris et pourra évoluer vers d’autres manières d’exprimer ses besoins. S’il ne se sent pas compris, alors il luttera d’autant plus fort pour obtenir ce qui pour lui, est légitime et utile, nécessaire.

En vérité, il y a deux problèmes dans cette situation : ce que l’enfant veut, et comment il le veut : l’objet, et l’émotion. Calmez l’émotion, ensuite viendra le temps de l’objet.

Conseil en cas de typhon émotionnel : dites vous intérieurement : « même la mer, elle se calme ».
Utilisée et approuvée avec mes enfants. Oui, car moi aussi je pense à Saturne parfois.
Cette phrase vous fera gagner de précieuses secondes avant de crier pour rien, voir le point 1.

« Avec moi, mes enfants sont toujours de vrais anges. » Oui, ça se passe toujours mieux à Mytho-Land.

Garder son calme avec un enfant

Oui, c’est certes plus facile à écrire, qu’a vivre, et à mettre en place au quotidien. Mais vous aurez tout à y gagner de conserver votre self-control, votre sang-froid et vos émotion stables.

Pratiquez des exercices de respiration, la méditation, et prenez le temps de réfléchir aux causes possible extérieures : surcharge mentale, familiale, professionnelle, etc. Toute cette tension limite vos ressources mentales et émotionnelles, crée de la tension que les enfants ressentent immédiatement.

Et pour comprendre un peu plus le cerveau de chères têtes blondes, je vous renvoie vers un article du site : « la planification des tâches ».

Aller, mes chers parents, « bon chance » pour la suite !

Et si votre problème concerne plutôt le sommeil de votre enfant, n’oubliez pas d’aller jeter un oeil à mon guide et à ma thérapie en ligne ICI

Cédric Daudon
Cédric Daudon
https://cedric-daudon.com/
Je suis Psychologue Cognitiviste spécialisé dans les phobies d'impulsions, les troubles anxieux, les relations toxiques et les problématiques liées à l'enfance. J'exerce en cabinet et par des thérapies en ligne, grâce à la thérapie Cognitive & Comportementale et à l'EMDR. Je suis également le fondateur des centres thérapeutiques & pluridisciplinaires "Sur un Nuage".

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